Au 22 mars, on entendait le son de cloche : le Salon n'est pas menacé, mais il attend sa subvention, et celle du conseil général de Seine-Saint-Denis en particulier.
Sauf que ce dernier va très probablement « réduire de façon drastique ses subventions au Salon, ainsi qu'aux autres structures de promotion de la lecture du département », comme en atteste la pétition. Tout ça parce que des difficultés financières se posent à lui.
Pour 2010, le Salon aurait dû déménager et quitter la halle Marcel-Dufriche, devenue trop chère. Qu'en est-il pour l'heure ? Bof. Et les pétitionnaires de dramatiser à bon compte : « En Seine-Saint-Denis, plus qu’ailleurs, il est primordial de maintenir une politique de lecture publique inventive et ambitieuse. » Plus qu'ailleurs... quand même... faudrait peut-être pas... enfin, soit.
Dans tous les cas, la pétition met le doigt dessus : « Aucune des médiations littéraires du Salon du livre n’est un luxe. Toutes sont fragiles, longues à construire, faciles à détruire. »
« Les petits ont besoin de livres pour devenir grands ! Les enfants et les jeunes de ce département ont droit à la richesse culturelle. Cela concerne le présent et le futur de tous. »
On vous recommande également le texte de Thierry Magnier, éditeur éponyme, à découvrir à cette adresse.
Jusqu’à maintenant, c’était l’agacement, l’irritation, mais là c’est la colère, et c’est pour cette raison que je suis là aujourd’hui !
Pourquoi détruire si rapidement vingt-cinq ans de travail !
C’est un salon vivant, tentaculaire qui par ces multiples entreprises, ouvre les portes, particulièrement dans ce département, d’une véritable vitrine nationale et internationale, un salon qui bouge qui fait parler de lui et de nous tous.