Pour régler certains de nos problèmes aujourd’hui, il semble nécessaire de tenir compte des liens qui existent entre chacun d’eux.
Une bonne politique, une politique éthique se doit donc agir à trois niveaux selon nous :
a) un niveau scientifique qui permettrait de mettre réellement en valeur les vrais problèmes pour trouver des solutions adéquates en sortant du piège de l’hyperspécialisation et des points occultants qui interdisent de comprendre la réalité et qui au contraire nous la dissimulent ;
b) un niveau légistique, c’est-à-dire la mise en œuvre d’un ensemble de règles et de dispositifs juridiques pour permettre de faire en sorte d’agir au quotidien sur les problèmes qui ont été analysés au stade scientifique et qui se posent réellement ;
c) un niveau thérapeuthique pour soigner, ceux qui souffrent, ceux qui introduisent des visions distordues, malsaines, occultées du monde.
Ces trois niveaux pourraient être conjoints par la philosophie. Le veut-elle ? Le peut-elle ? C’est une autre question.