Film de Alan White (1999)
Avec Marty Denniss, Hugh Jackman, Andrew Wholley, Aaron Blabey, Joel Edgerton, Leah Vandenberg, Marin Mimica, Lauren Clair...
De retour dans sa ville natale que Barky avait quitté des années auparavant à cause d'un père violent, il est justement de retour pour son enterrement. Il retrouve ses anciens amis, son ex-copine, et son frère qui lui, est resté près de leur père pendant toutes ces années...Second film de la filmographie de Hugh Jackman, l'acteur australien n'a pas le premier rôle dans l'histoire de celui-ci, c'est pourtant sa prestation dont on se souviendra le plus. Erskineville Kings débute avec le retour de Barky dans cette petite ville australienne. Comme dans Paperback Hero, le soleil d'Australie et les teintes colorées des bâtiments et décors sont récurrents et offrent un environnement qui donnent envie d'être visité... Le récit du jeune homme qui revient dans sa ville natale, en reprenant contact avec sa famille et ses amis est plutôt banal. Les personnages parlent beaucoup (pas facile à suivre toutes les conversations avec l'accent australien...), le film pourrait presque ressembler à un huit-clos, le fait qu'il n'y ait aucun figurant dans cette petite ville accentue encore plus cette impression. L'ennui pointe quelque peu le bout de son nez malgré une durée d'1h20. Le personnage de Barky, joué par Marty Denniss qui a aussi écrit le scénario, est tout compte fait assez en retrait, ce sont surtout ses proches qui réagissent autour de lui. Hugh Jackman, qui joue le rôle de son frère aîné, est celui dont les réactions sont plus fortes et plus marquées. Rien d'exceptionnel donc pour Erskineville Kings, j'ai tout de même trouvé intéressant de découvrir Hugh Jackman dans un pré-rôle de Wolverine (il a fait les premiers tests d'X-Men pendant ce film), où on le voit sortir de ses gonds comme s'il avait une rage en lui qu'il contient... 3.5/6
Et merci beaucoup à Nathalie!