COURAGEUSE… Elle l’est sans aucun doute pour avoir osé poser lis-je sur 20 minutes la petite question qui fâche à Nicolas Sarkozy : «Je lui ai dit que, pendant sa campagne, il a suscité un espoir exceptionnel et que là, on a l’impression que le désamour était proportionnel à l’espoir qu’il avait généré» et donc demandé «ce qu’il comptait faire pour remonter sa cote d’amour»… laquelle vient d’encore chuter à 28 % !
NAÎVE… Elle doit l’être tout autant pour ressortir pleine d’enthousiasme et autant d’illusions après la réponse de Nicolas Sarkozy qui, après avoir prétendu «qu’il n’était pas là pour être aimé ou mal aimé mais pour faire»… aurait ajouté à l’intention des députés UMP qu’il avait besoin de travailler avec eux, que le travail avec son groupe lui manquait et qu’il proposait une réunion mensuelle…
Pauvre Jacqueline Irles qui se laisse enfumer par le discours d’un Nicolas Sarkozy, roi des boni-menteurs ! au point d’y voir rien moins «qu’un geste d’amour fort» : j’ai besoin de vous… Une bonne rasade de lait d’beu qui lui passera sans doute aussi vite que le café de Madame de Sévigné.
Si vous voulez mon avis – Non ? tant pis pour vous : je le donnerais quand même
- Nicolas Sarkozy n’est pas prêt de lui pardonner ce crime de lèse-majesté… Qu’elle ne s’étonnât point qu’il lui mette en travers des pattes un candidat aux prochaines législatives.On reparlera de «ce j’ai besoin de vous» quand sa cote de popularité sera proche de 20 % et qu’il continuera à s’abriter derrière son bouclier fiscal. Au point que Jean-François Copé ne ménage pas ses critiques en affirmant que «la gauche est en situation d’emporter la présidentielle». La curée semble bien ouverte au-dessus du sarkophage quand bien même Copé prendrait-il la précaution uniquement oratoire d’en appeler à l’union derrière le président de la République, ce qui «n’exclurait pas une totale liberté de débat et d’expression»…
Panique à bord du Titanic ? A moins que ce ne fût encore une fois La Méduse…