« Le printemps qui s’éloigne / hésite / parmi les derniers cerisiers »
Le haïku remonte au « tanka », poème court dont le premier recueil date de 760. Le tanka, lié au culte shinto est un poème de 5 vers (5,7,5,7,7 syllabes)
La première partie (5,7,5), le « hokku » évoque la nature et la saison et la seconde (7,7) décrit les émotions et les sentiments.
Peu à peu le hokku devient poème à part entière, le « haïku », évoquant toujours la nature et la saison, mais sans expliciter les sentiments, créant ainsi un art de l’ellipse et du non-dit typiquement japonais.