Le premier volet de ces rencontres s’est ouvert hier, à Lyon, sous la thématique : « définition et redéfinition du national. Le roman scolaire de la nation ». En compagnie d’historiens internationaux et de spécialistes des sciences de l’éducation, Luc Chatel est venu donner de la voix pour faire entendre sa vision de l’école de demain.
Il souhaite œuvrer toujours davantage pour la « réduction des inégalités ». Si l’école, en un peu plus d’un siècle, a relevé le défi de l’alphabétisation puis de la démocratisation avec à présent deux tiers des élèves qui décrochent le bac, c’est à l’égalité des chances dans le supérieur qu’il faut s’attaquer.
Le ministre de l’Education est parti d’un constat clair : un « élève de seconde, enfant d'ouvrier, a cinq fois moins de chances d'être en classe préparatoire qu'un fils de cadre », a-t-il déclaré, rapporte l’AFP. Autrement dit, l’école ne joue plus à plein sont rôle d’ascenseur social. Voici donc le défi que doit désormais relever le système scolaire.
Ce séminaire se poursuivra dans une deuxième phase axée sur la « ‘diversité’, la pluralité identitaire et l’école » (21-22 octobre 2010, Barcelone) puis se terminera par « l’école, la nation, les colonisations et les empires » (3 décembre 2010, Paris).