Portraits de femmes

En milieu rural, les femmes assurent encore quotidiennement de lourdes tâches.
A travers ses projets, Elevages sans frontières veille à faire évoluer cette situation en faisant d’elles les premières bénéficiaires de ses actions.
Voici le portrait de deux femmes témoignant de l’évolution de leurs conditions de vie grâce aux projets d’élevage.


Najat Benchama a pu restaurer sa maison
Au village d’Isfoutalil, tout près de Ouarzazate, vit Najat BENCHAMA, son mari et ses trois enfants. Comme son mari souffre d’asthme et qu’il n’a pas de travail stable, ce sont les proches de Najat qui les soutiennent. Elle déclare que sans l’aide de ses frères et sœurs, ses enfants souffriraient trop, et c’est pour cette raison elle a nommé sa fille « Malika », du nom de sa sœur.
L’installation du projet des chèvres dans son village par l’association Rosa a été une flamme de bonheur pour cette famille. Très dynamique et active, Najat a réussi son projet dans un temps record : dès la 1ère année ses brebis ont mis bas de deux agneaux et d’une agnelle. Avec l’agnelle, elle a remboursé en partie l’association Rosa, elle a vendu un deuxième agneau pour 1800dh (soit environ 160€), tandis que le dernier est gardé pour la fête des moutons.
Avec cet argent, elle a pu acheter deux sacs de ciment pour préparer le toit de la chambre familiale qui menaçait de s’effondrer quand il pleuvait. La cuisine et les autres pièces ne sont pas encore remis en état mais pour l’heure, Najat à préféré acheter des épices et des nouveaux vêtements pour ses enfants.

Yawa a trouvé une activité lucrative

A Dzobégan, dans la région des Plateaux, Yawa Dogbé a reçu 2 ruches la première année. Grâce aux premiers revenus du miel, elle a pu en acheter 6 autres.
La deuxième année, 4 ruches ont produit chacune 20 à 25 kg de miel. « Je suis très contente car je fais désormais un métier qui me permet de m’occuper de la famille et j’ai de quoi gérer financièrement ».
Yawa a transmis 2 ruches ; elle est très fière du projet parce « qu’elle ne doit plus rien à personne ». Elle veut continuer à multiplier ses ruches pour vendre le miel aux gens qui s’arrêtent au village. « Merci aux donateurs pour ce coup de pouce inespéré ! » s’est-elle exclamée.