COïNCiDENCE. Vincent Delhomme

Par Collectif Ratures // Poésie // Grenoble
8+5=4 + 8x5=4 = 8
 



Octogone aggravé de branches

Muet dans son corps simple et froid

Vrille ses ramifications

Au son du sang qui se déhanche

Il bourgeonne je ne sais quoi

Tant passe en lui sous ses bretelles

De ces silences à émotions

Qui se délivrent sous son poids

Mare gelée qui s’offre à celle

Si morte d’étouffer mes cris

Qu’elle avale ses rédemptions

Et tombe des nues qui s’emmêlent

Au tour du cheval de folie

À basculer dans la tempête

Noire et figée d’imprécations

Non dîtes au seuil de son mépris

La mort approche de la crête

Toute à se retourner les manches

Prête à l’ultime des actions :

Désaccorder la marionnette