Histoire : Il a été accusé à nombreuses reprises de porter atteinte à la vie privée d’autrui en mettant un grand nombre de personnalités (Martin Luther King, Marilyn Monroe, ou
encore Frank Sinatra) sous écoute par le biais de micros placés dans diverses résidences.
Hoover a obtenu une grande influence en établissant des dossiers sur les gens, particulièrement sur les personnalités politiques (les nombreuses liaisons extra-conjugales de ces derniers étaient
du pain bénit pour Hoover – il ordonna par exemple une enquête sur l’homosexualité présumée de Jack Valenti, conseiller spécial du président Lyndon B. Johnson [3]), qui n’étaient pas toujours
inclus dans les dossiers officiels du FBI. Cet héritage non officiel n’est cependant qu’une rumeur, car sa secrétaire de toujours, Helen Gandy, détruisit tous ses fichiers dans les années qui
suivirent la mort de Hoover. Cependant, de nombreux agents du FBI ou de hauts responsables ont depuis apporté des témoignages sur le système « Hoover » (comme par exemple le collaborateur de Bob
Kennedy, lorsque celui-ci était ministre de la justice, ou un des conseillers politique du président Johnson).
Nombreuses ont été les spéculations sur son homosexualité ou son goût pour le travestissement. Il était aussi connu comme un raciste endurci (il haïssait par exemple Martin Luther King) alors que
lui-même aurait eu des origines mulâtres. Son bras droit, Clyde Tolson, a été son compagnon durant plus de quarante ans (il ne manquait jamais un repas sans son « bras droit »), et ils partaient
très souvent ensemble en vacances. Des rumeurs insinuaient que la mafia de Chicago le faisait régulièrement chanter avec des photos compromettantes, ce qui expliquerait pourquoi il ne l’a jamais
combattue (lorsqu’il parlait de Hoover, Franck Costello, le parrain de l’époque, le qualifiait de « good people » : terme mafieux qui se réfère à des personnes que l’on contrôle). Sous le
gouvernement Kennedy, il dut cependant attaquer la mafia, mais cette « nouvelle politique » cessa aussitôt avec la mort de Kennedy…
Suite à son décès le 2 mai 1972, le président Richard Nixon organisa des funérailles nationales, privilège normalement réservé aux chefs d’états.