On n’a peut-être pas l’air comme ça, mais on découpe tout le pain qu’on a sur les planches à l’Eboule Totale Compagnie.
A côté des répétitions de Cinq filles couleur pêche (on vous attend les 3, 5 et 6 juin au Théâtre des deux rêves, vous n’avez pas oublié?), nous travaillons sur L’île des chèvres, histoire d’être prêts en septembre.
Lors d’une dernière répétition, c’est sur le protagoniste Angelo, étrange étranger qui va tenter de s’immiscer dans la vie de 3 femmes repliées sur elles-mêmes, que la metteur en scène s’est penchée. Donnant l’occasion de faire un exercice joignant l’utile au distrayant.
Pour construire un personnage, rien de mieux que d’essayer d’adopter ses attitudes, notamment corporelles, en passant par d’autres personnages qui lui ressemblent. Tour à tour, le comédien qui interprétera le seul homme de la pièce a alors dû se comporter comme s’il était…James Bond, puis Fifty Cent, puis Tarzan, et encore Clint Eastwood…
C’est un petit filon à exploiter individuellement ou collectivement: dresser le panorama de personnages proches du vôtre sous certains aspects, et s’exercer à les camper.
Pas de triche, si vous jouez Casimodo, pas le droit de s’amuser à jouer Jude Law dans Hamlet… C’est comme ça: il faut souffrir pour être bon.