Pourtant de nombreux écueils se dressent sur cet océan d’immédiateté : quels sont-ils ? Quels sont les défis pour les marques ? (par Julien, http://combuzz.wordpress.com/)
1/ Diffuser une communication cohérente et adaptée
La particularité du web 2.0 est qu’il est mouvant, protéiforme : la communication ne peut être la même sur un blog, sur Twitter ou Facebook. Il faut donc la scénariser en fonction du canal, l’adapter et la transformer.
Toute application bête et méchante d’un contenu unique ou à peine modifié ne peut que conduire à l’échec : car chaque canal a une fonction propre et chaque internaute s’y rend dans un but précis. Twitter pour sa rapidité, le blog pour les échanges et la proximité, le site pour le corporate.
Par exemple, l’ e-commerçant Pixmania (300 millions de CA) utilise en soutien de son site marchand, Twitter pour faire part de ses promotions (782 abonnés), un blog pour communiquer sur la marque (actualités, recrutement…), Facebook (2007 fans) pour faire le lien entre Twitterers, blogueurs et internautes.
4 communications pour 4 canaux ! L’ère est à la personnalisation.
2/ Créer des passerelles entre les canaux
Une communication adaptée ne signifie pas cloisonnée : au contraire le but est de créer des passerelles entre les différents canaux. Un internaute rentré sur le blog doit être amené sur un réseau social et vice versa.
Les portes d’entrée doivent ainsi être multipliées : plus l’internaute sera sollicité (« cliquez pour recevoir nos promotions en twitts»), plus il aura de chances de revenir, plus il aura de chance de devenir un client fidèle.
Pour continuer dans l’exemple Pixmania, des liens en page d’accueil du site marchand vers les pages Twitter ou Facebook permettraient de générer un flux important de nouveaux Twitterers ou Facebookers.
3/ Humaniser son contenu
Etre présent sur les multiples canaux du web 2.0 c’est bien, adapter sa communication c’est mieux, mais la personnaliser et l’humaniser c’est encore mieux.
Comme leur nom l’indique, les médias sociaux sont avant tout « sociaux » : les internautes s’attendent donc à un certain type de conversation, d’échange avec les marques. Il s’agit donc de créer un lien social et une véritable complicité avec les followers pour générer de la sympathie et fidéliser.
Toute communication corporate ou robotisée sera ainsi rejetée comme Nestlé en a fait l’amère expérience (lire Nestlé, piégé par Facebook )