Les deux bateaux à aubes jumeaux de la CGN, l'Italie et le Vevey sont sauvés.
Un riche allemand qui habitait dans le canton de Zurich, au bénéfice d'un forfait fiscal, a déménagé pour Gstaad, puisque les forfaits fiscaux sont supprimés dans le canton de Zurich.
C'est en allant visiter différentes propriétés à Gstaad l'an dernier qu'il est tombé amoureux de la Gruyère, de son lac et surtout de son golf. Ayant appris par son avocat, que plusieurs bateaux de la CGN étaient immobilisés en attendant de jours meilleurs (côté financier...), il s'est mis à rêver de voir voguer un de ces bateaux sur le lac de la Gruyère.
Il a réuni un comité d'experts et avait déjà choisi l'Helvétie. Mais malheureusement, il est avec ses 70 m trop long pour pouvoir naviguer suc ce lac. Comme l'Italie est plus court de 12 m, il donc compatible avec la navigation gruyèrienne. Le Vevey qui sera mis en indisponibilité à la fin de cette année, et dont le financement de la restauration n'est pas encore de loin couvert, sera dèbaptisé et reprendra le nom de son jumeau l'Italie. Ce qui va enlever une épine du pied du Conseil d'Etat, qui les trainait justement pour débloquer le financement.
L'actuel Italie va être mis hors de l'eau à Ouchy, va être démonté en plusieurs morceaux, sera transporté jusqu'à Bulle, chez Sottas, sera rénové entièrement en attendant la construction de la halle/dock qui va être construite à Avry-devant-Pont, vers le terrain de foot.
De plus il a créé la Compagnie de navigation de la Gruyère, dont il est l'actionaire unique, qui a mandaté la CGN pour gérer le personnel et la navigation du bateau qui devrait probablement se nommer La Gruyère.
Etant conscient que la lac de la Gruyère est un barrage, et pour pouvoir garantir la navigation du bateau, il a aussi débloqué la somme de 15 millions de francs pour draguer le lac et renforcer les berges du lac, ce qui augmentera d'ailleurs les capacités du barrage.
Le plan d'investissement est prévu sur 2 ans.
Concernant l'Helvétie, Nicolas Sarkozy serait d'accord d'avancer les fonds pour sa restauration, mais à l'unique condition qu'il soit rebaptisé en Le France...
Selon lui, comme il y a déjà le bateau La Suisse, ce ne devrait être qu'une formalité...
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