Certain diront qu’il est parfois difficile de lire clairement les différences de méthodes à l’échelle d’une commune d’une municipalité à une autre, à moins de suivre quotidiennement l’actualité municipale…
Avec trois exemples, « Questions d’avenir » vous présente ce qui différencie la nouvelle municipalité de l’ancienne.
Concernant le projet de Maison de quartier en lieu et place du Mille-club…
Dominique Jachimiak, ancien maire, a protesté que « ce chantier ne faisait pas partie du programme du groupe majoritaire, Questions d’avenir, en 2008 ».
Le maire, Richard Jacquet, a répondu que le programme de Questions d’avenir « n’était pas un catalogue de réalisations ». Un programme repose sur des valeurs qui indiquent aux citoyens comment les élus comptent affronter les difficultés quotidiennes. C’est pourquoi notre programme présentait un certain nombre d’objectifs pour notre commune. On parlait alors de lieux de convivialité à créer ou de favoriser la rencontre entre les habitants dans tous les quartiers. C’est bien l’objectif de la maison de quartier du Bon Air.
Un local ne suffit pas pour créer un lieu de rencontre. Il faut une raison, une animation pour réunir les gens ; et c’est précisément ce que fait « Questions d’avenir » en matière de Culture et d’Animation & vie locale. Tout le monde a noté l’important travail qui est réalisé depuis 2008 pour faire de Pont-de-l’Arche une ville vivante. Une fois cette dynamique enclenchée, la maison de quartier prend tout son sens.
Le centre de loisirs
Il fait souvent le reproche que « les dossiers n’avancent pas rapidement et que la nouvelle municipalité n’a pas encore lancé de grands chantiers » (les « équipements structurants »).
Quand les nouveaux élus sont arrivés aux responsabilités, une procédure de concours pour l’agrandissement du Centre de loisirs et la création d’une école de musique était en cours. Cet agrandissement a laissé dubitatifs les nouveaux élus. Ceux-ci, le maire en tête, ont consulté les professionnels du centre de loisirs pour connaître leurs besoins. Deux constats :
- coté centre de loisirs, il apparaissait qu’il était nécessaire d’aller plus loin qu’une simple mise aux normes en créant des espaces modulables et ainsi ne pas avoir besoin de revenir sur cet équipement deux ans plus tard.
- Coté école de musique, le projet consistait à créer de nouveaux locaux sans que le projet éducatif de l’école donne les besoins réels de ce nouvel équipement, ce qui a conforté les élus dans la décision de reporter cette réalisation.
Avec la rénovation du château du centre de loisirs, c’est aussi le fonctionnement qui s’en trouvera modifié avec une entrée officielle par la rue du Général de Gaulle avec la possibilité de se garer sur le parking des remparts. Les bureaux administratifs seront déplacés et les actuels bureaux seront à nouveau disponibles pour accueillir les enfants.
La 7e classe et la réorganisation de l’école maternelle...
On accuse « Questions d’avenir » d’abandonner le projet de restructuration de l’école maternelle et de se perdre dans les « études ». « Questions d’avenir » n’a pas mis la charrue avant les bœufs. La priorité a été pour les nouveaux élus d’obtenir de l’Education nationale un septième poste d’enseignant pour mettre fin à une aberration qui avait lieu depuis quelques années : l’envoi d’enfants de 5 ans dans une classe de l’école primaire. Une fois ce poste créé, « Questions d’avenir » a réhabilité un logement de fonction pour en faire une très belle salle de classe.
Ensuite, seulement, le dossier de restructuration peut être envisagé et c’est pour cela qu’une réflexion est enclenchée avec le corps enseignant, les ATSEM et personnel d’entretien et les parents d’élèves.
Par ces trois exemples, on voit nettement une différence de méthode. Richard Jacquet et son équipe ne sont pas inactifs, ils prennent le temps nécessaire à la réflexion et donc à la concertation avec les habitants, les professionnels, qui sont les premiers concernés par les projets.
Cette attitude permet de faire ressortir les priorités, d’éviter des erreurs. En faisant preuve de pragmatisme sur les priorités municipales… les élus font attention à ne pas gâcher l’argent public ce qui est judicieux vu les doutes qui planent sur l’avenir des recettes des collectivités territoriales.