David Shanks, PDG de Penguin, s'est fendu d'une lettre aux auteurs et agents, pour leur expliquer qu'avec bien des acteurs de l'e-commerce, des accords ont abouti. Mais pas avec la Twilight-Mazon. Bien sûr, il espère que ça aboutira malgré tout - et dans tous les cas, Barnes & Noble a pris le pli avec d'autres, pour se calquer sur le modèle Apple.
Et puis, surtout, cela ne concerne que les ventes de livres numériques. Alors pas de soucis, ni d'inquiétudes pour le papier, stipule Publishers Weekly. « En tant que votre éditeur, notre première préoccupation, et avant toute chose, c'est pour nous de protéger la valeur de vos livres. Nous apprécions votre soutien », ajoute-t-il dans son courrier.
Si HarperCollins ainsi que Simon & Schuster sont parvenus à un arrangement, reposant sur la vente de best-sellers à 10 $ et pour les autres entre 13 et 15 $, reste que l'on continue de tâtonner dans cet univers.
Du côté de chez Hachette, David Young assure que l'éditeur a conclu des arrangements avec la plupart de ses distributeurs de livres numériques, qui s'engagent à opter pour la voie du modèle d'agence. Sauf que, comme pour toute transition, y'a forcément un moment qui coince et quelques problèmes auxquels faire face.