Cher ami,
Êtes-vous au courant qu’un professeur s’est fait tirer dessus hier au lycée Jean Monnet à Strasbourg ?
Eh bien ça y est, le ministre de l’Éducation nationale a enfin compris qu’il fallait faire quelque chose.
Il vient de donner une conférence de presse d’urgence au ministère, rue de Grenelle : « Vous n’êtes plus seuls ! » s’est-il écrié à l’attention de tous les professeurs. « Le ministère de l’Éducation va enfin prendre ses responsabilités. »
« Les petites crapules ne feront pas la loi »,
a renchéri Brice Hortefeux, ministre de l’Intérieur.
Et le résultat est en effet époustouflant !! Voici les premières mesures annoncées pour restaurer le prestige et l’autorité des professeurs :
1) A la première insulte à un professeur, exclusion immédiate. Pour obtenir sa réintégration, l’élève devra faire lui-même les démarches (lettre d’excuse, demande d’entretien avec le chef d’établissement, engagement signé en présence de ses parents de ne jamais recommencer) ;
2) Au premier acte de violence grave, exclusion définitive. L’élève sera intégré d’office en internat spécialisé, avec suppression des allocations familiales pour ses parents, qui seront mis à contribution pour financer les frais d’internat ;
3) Un corps de surveillants professionnels va être créé, dont la seule mission sera de faire respecter le calme dans les établissements. Les CPE reprendront le titre de surveillants généraux, et abandonneront toute fonction « d’animation pédagogique », pour se concentrer uniquement sur la discipline ;
4) Cours de morale obligatoires dans toutes les classes de la grande section de maternelle, jusqu’au CM2. Les enfants y apprendront la politesse (dire « Bonjour, Madame », « Merci, Madame », vouvoyer les adultes, ne pas dire de gros mots), ainsi que les règles de base de la vie en société (respecter la propriété d’autrui, tenir ses engagements, travailler, économiser, etc).
5) Dépénalisation de la fessée : en cas de nécessité (hurlements en classe, jets de projectiles, bagarres…), les enseignants auront de nouveau le droit d’intervenir (sans risquer de garde à vue), de tirer les oreilles, et même de mettre une fessée aux élèves mal élevés !
pour vous joindre à notre Lettre Collective de soutien à Luc Chatel, pour le féliciter de sa clairvoyance et de son courage, qui mettent enfin un terme à quarante ans de démagogie psycho-pédagogique dans nos écoles.
Un grand merci,
Super Pédago