Synopsis: Basilone et la 7ème division des Marines arrivent sur Guadalcanal en renfort à Leckie et le reste de la 1e Division qui continue à défendre la piste d'atterrissage cruciale
Nous revoilà donc dans la lumineuse jungle de Guadalcanal et cette fois ci, l'épisode s'ouvre sur la troupe de Basilone qui vient d'arriver fraîchement sur l'île.
Contrairement au premier épisode, on entre quasiment tout de suite dans l'action, avec une attaque éclair des japonais qui prend tout le monde par surprise et les laisse sous le choc.
Cependant, on retrouve également très vite Leckie et ses hommes qui souffrent de la faim et de maladie liées à leur conditions de vies dans la jungle, et en viennent donc très vite à chaparder dans les vivres larguées par avions pour les officiers.
Mais cet épisode est avant tout celui des combats. On jongle entre le point de vue du bataillon de Leckie et de Basilone, complètement dépassés par les attaques japonaises, redoutables et surtout très intenses.
Entre bombardements et assauts ennemis, les hommes semblent combattre quelque peu à l'aveugle, dans cette végétation luxuriante, où distinguer l'ennemi est très difficile, principalement la nuit, menant souvent à des combats au corps à corps, dans un certain chaos général.
Et là où le premier épisode se focalisait sur la personnalité de Leckie, on découvre ici l'âme de guerrier de Basilone qui nous offre ses premiers éclats de bravoure.
La scène où il se lance à découvert en plein champ de bataille pour enlever un tas de cadavre de japonais fraîchement tués qui obstrue le champ de vision des marines pour tirer est complètement hallucinante, tout comme son footing au milieu de la bataille qui fait rage pour aller chercher des munitions pour ses hommes.
Et puis finalement la 1ère division est évacuée de l'île et retourne, à bout de force, sur le navire qui l'avait emmené au départ.
Pendant que la 7ème division, elle, reste sur l'île...
On conclue l'épisode avec Eugène, notre 3ème héros de la série, qui s'apprête enfin à entrer en scène.
Un épisode suffocant, où l'action s'enchaîne sans temps morts du début à la fin, les quelques minutes de répit ne servant qu'à nous montrer l'état de torpeur des soldats entre deux batailles.
Ainsi après un épisode d'introduction relativement lent (sans pour autant être ennuyeux, loin de là!!), ici, on ne voit absolument pas les minutes passer. Les nombreuses scènes de combats sont particulièrement bien mises en scène, et l'épisode semble trop court, tant on est immergé dans l'intrigue sans avoir vraiment le temps de reprendre notre souffle.
Magistral!