Les habitants de Niamey, la capitale du Niger qui n’ont que le bois pour se chauffer, continuent à dévaster ce qui reste des forêts du pays, alors que le Sahara, qui avance à raison de 200 000 hectares par an, a déjà englouti les deux tiers du territoire.
Le bois représente 90 % de l’énergie domestique, dans un pays riche en gisements de charbon et voisin de grands producteurs de gaz et de pétrole, mais qui est la seule énergie abordable par la majorité de la population.
Tout le monde semble se satisfaire de cette situation, du bas en haut de l’échelle, des paysans qui se transforment en bûcherons, des négociants en bois qui s’enrichissent et de la municipalité qui taxe les ventes, pendant que la population croît des 3 % par an.