La situation politique belge se dégrade. L'implosion du pays, certaine dans son principe, mais incertaine quant à sa date de réalisation, inquiète la Commission européenne: en effet, bon nombre d'institutions ont leur siège dans la capitale belge. L'Union, qui n'entend pas devenir l'objet de tractations entre flamands et wallons lors de la future scission du Royaume, prend donc les devants.
D'après des documents exclusifs, obtenus en sous-ma(r)ins, la Commission envisage de, purement et simplement, racheter le quartier européen de Bruxelles à la Belgique et d'en faire un "District Européen". Bien entendu, comme il se doit, cette zone deviendrait le 28ème Etat membre de l'Union bien que ses droits et sa représentation au sein des institutions européennes restent à définir.
La Commissaire des affaires maritimes et de la pêche, Maria Damanaki, se serait d'ores et déjà vu proposer le rôle de première Premier Ministre de ce futur District européen. Mais les tractations vont bon train alors que José-Manuel Barroso, Catherine Ashton, le Président du Parlement européen, le Président de la Cour de Justice, la Présidence tournante du Conseil de l'UE, le Président du Comité des Régions, le Président du Comité économique et social, Herman van Rompuy, l'ombudsman européen et Jean-Claude van Damme pensent, chacun, être plus aptes (ou aware selon le cas) à occuper ce poste.
Le gouvernement belge se dit très intéressé par ce projet: l'argent ainsi récolté (dont le montant, probablement faramineux, n'a pas été communiqué mais sera financé par un vaste impôt européen) permettrait de lancer un grand et ambitieux projet de réintroduction du thon rouge dans les eaux belges et ainsi renflouer les caisses de l'Etat.
Quelle partie de Bruxelles serait concernée? Nous avons, ici aussi, un document exclusif. Cette carte du futur district européen qui reprend, en fait, toutes les zones occupées actuellement par des bureaux de l'Union:
Plus d'infos sur ce projet sur cette page secrète de la Commission. Plongez-y tant qu'elle est en ligne!