Poisson d’avril (suite et conclusion)
Publié le 01 avril 2010 par Ruminances
Vous l'avez deviné, le papier de ce matin intitulé « la vie continue » était une forme de poisson que certains (merci Rémi !) ont percé à jour. Ah, les amis de 30 ans ! Hors de question, pour moi, de quitter Ruminances où je me sens comme un poisson dans l'eau. Tout est vrai et tout est faux dans le contenu de cet article. J'ai voulu qu'il soit des plus crédibles et pour cela je n'ai pas eu à aller chercher bien loin. Ma femme ne m'a pas mis à la porte, mais cela est chose assez courante quand on dégringole dans l'échelle sociale, les exemples sont nombreux, j'en connais. Je suis chômeur et la relation détaillée est vraie. Tout comme le fait que je fais partie de la charrette Pôle emploi. C'est une question de temps. Mes biens personnels ont été saisis jusqu'à il y a quelques jours. Ma jolie maman qui avait un peu de fonds a effacé la dette résultant de la mise en liquidation de la boîte de ma femme il y a à peine une semaine… Ouf ! Cela durait depuis un an et demi. Je vis chichement, cela est vrai aussi.
Je tire un enseignement très important de ce jeu du vrai et du faux : la solidarité existe. L'internet n'est pas que le miroir obscène, sorte de salon de papotage pour névrosés, tel qu'on le représente souvent dans les médias ou chez les politiques. Internet n'est pas une machine à broyer son semblable, c'est aussi des hommes et des femmes responsables et solidaires, soucieux de la bonne marche de la société et d'un certain art de vivre hors sentiers battus.
Je remercie les personnes qui, de manière fraternelle, m'ont proposé spontanément leur aide, qu'elles me pardonnent si je les ai embarquées dans le chemin parfois tortueux de mon esprit.
Tout ça est bien beau, mais j'ai un papier à écrire pour demain et je n'ai pas encore arrêté le choix du sujet. A demain les amis.
Peinture : Lasthère