Le brunch, tout le monde connaît. C’est un super repas qui permet à la fois de prendre son petit-déjeuner et son déjeuner. C’est la contraction entre « breakfast » et « lunch ».
Le brunch, je connais aussi… j’en fais de temps en temps. C’est un mélange de sucré et de salé. Je sais que, pour certains, manger des œufs, du saumon ou des gratins de tomates le matin, cela paraît impossible. Mais, il faut savoir que le brunch ne se prend pas à 7 h du matin mais vers 10-11 h.
Ma première expérience de brunch, on peut dire que je l’ai faite lors d’un week-end prolongé à Dublin. Les Irlandais, comme les Anglais, pratiquent le petit-déjeuner complet, à la fois sucré avec des viennoiseries, des toasts, de la confiture… et salé avec des œufs, des saucisses, des champignons, des tomates, des tranches de boudin noir, le tout accompagné d’un jus de cranberries et de café.
Avant ce voyage, je dois dire que rien qu’à l’idée de devoir manger des saucisses le matin, cela me dégoûtait un peu. Mais, j’ai tenté l’expérience et je dois dire que cela m’a beaucoup plus. Maintenant, les petits-déjeuners buffets très complets dans les hôtels ne me font plus peur. Cela m’enchante plutôt, j’aime goûter à de nombreux plats. Cela me permet aussi d’attendre le dîner du soir, en mangeant seulement un fruit le midi ou dans l’après-midi, ce qui est plus pratique lorsqu’on voyage.
Lorsque je ne fréquente pas les hôtels, je pratique le brunch chez moi. Généralement, cela se passe le dimanche, essentiellement quand j’ai décidé d’aller au cinéma le matin. Je peux ainsi regarder le film sans que mon estomac crie famine et surtout sans être obligée de sortir ma gamelle ou mon sandwich.
Pour moi, un bon brunch, c’est des œufs brouillés, du saumon ou du poisson fumé, un gratin de tomates bien confites, des pancakes (à la farine complète) ou des viennoiseries(juste un peu, en version mini, pour le plaisir), du pain aux céréales, du jus de fruit frais, des fruits, du café ou du thé. Je commence toujours par le salé pour finir par le sucré. Cela ne me demande pas une préparation trop longue car, la plupart du temps, je prépare tout la veille. Il ne me reste plus qu’à cuire les œufs et les pancakes. Et, je dois dire qu’à table, j’ai éprouvé un grand plaisir et que je suis repue.
Quant au slunch, c’est le même principe que le brunch mais plus tard dans la journée. C’est un apéritif dînatoire, un apéritif qui commence tôt et qui se prolonge dans la soirée. Je n’ai pas souvent l’occasion d’expérimenter le slunch. Mais, je n’y suis pas du tout hostile, au contraire. Cela permet de passer du temps avec ses invités, de ne pas être sans arrêt à la cuisine pour préparer les plats, de ne pas être cérémonieux et de manger un peu « à la bonne franquette ». De plus ces petits grignotages sont souvent moins gras que les éternelles chips-cacahuètes. On peut y intégrer de nombreux légumes crus, des graines germées, des sauces légères, ce qui est bien meilleur pour la santé.
Le slunch est un bon moyen de profiter pleinement de l’apéritif et surtout de ne pas gâcher le dîner. En effet, quand un apéritif souvent trop copieux est suivi d’un dîner, les estomacs n’en peuvent plus et peu arrivent à faire pleinement honneur aux plats préparés par la maîtresse ou le maître de maison.
Comme pour le brunch, là encore les possibilités sont immenses. Rien que d’en parler, il me vient des tonnes d’idées… Les « cuisiniers-marketeurs » ont bien compris les potentialités du slunch. Ils ont inventé la finger food, la cuisine qui se mange avec les mains, composée de petits-fours, de canapés, de mini-hamburgers, de sucettes salées…
Comme vous le voyez, la cuisine et la façon de manger ne sont pas figées. Tout est permis. Alors, donnez-vous en à cœur joie et lancez-vous !
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