Au dortoir des ressemblances
les feuilles ont leurs pensées
Les pierres savent le bruit
doré que font les abeilles
Le jour est intimement lié
à leur désespoir à leur oreille
Pour l’air l’eau du temps
la nature danse
L’herbe dans la terre a
un pied nu qui avance
Mais tu n’entendras jamais
un murmure de fatigue
(Edmond Jabès)