Dans ce film Ewan McGregor joue Bob Wilton, un journaliste désespéré qui vient de se faire plaquer par sa femme. En quête d’aventure et de crédibilité, Bob décide de partir en Irak couvrir la guerre . C’est alors qu’il fait la rencontre d’un soldat hors du commun, Lyn Cassady, interprété par George Clooney. Suite à un entraînement très spécial Lyn a développé des pouvoirs paranormaux lui permettant de lutter contre le terrorisme. Le tandem va alors partir pour « une mission » en plein désert…
En général, j’évite de visionner trop de bande-annonces surtout quand il s’agit de comédies. J’ai peur que ces dernières compilent tous les moments drôles du film ce qui fait qu’on est souvent déçu au moment de le voir dans son intégralité. C’est exactement ce qui s’est passé pour les Chèvres du Pentagone. Plus décevant encore des scènes qui s’avèrent excellentes dans la bande-annonce ne font même pas sourire en salle. Normal, puisqu’on sait déjà ce qu’il va se passer.
Dommage que le film s’essouffle si vite car le jeu des acteurs est tout simplement génial. Mention particulière à Kevin Spacey, grand télépathe qui arrive à tordre des fourchettes avec la seule force de son esprit ! Incroyable non ? Vous trouvez vous aussi que des soldats dotés de pouvoirs psychiques c’est vraiment n’importe quoi ? Et pourtant j’ai appris que Les chèvres du Pentagone est tiré d’une enquête de l’anglais Jon Ronson. Ce journaliste très sérieux a dévoilé l’existence de cellules de recherche américaines sur la parapsychologie. Les programmes qui y ont été élaborés ont inspiré les méthodes de manipulation mentale et de torture dans les prisons irakiennes, au moment de l’invasion américaine.
Comme quoi derrière une comédie peut se cacher une vérité vraiment dérangeante…