Démission

C’est officiel, touché par l’apostrophe de C. Estrosi lors du dernier Conseil Municipal de Nice le traitant de “petit roquet” (le Maire, en grande forme ce jour-là, avait aussi, à l’occasion, traité P. Cuturello de:  “petit médiocre”), Yann Librati (que l’on a vu proche des larmes à la sortie du dernier Conseil), a décidé de démissionner de sa fonction de Président de la Commission des Finances de la ville.

Rappelons que cet épisode survient après la demande de Y. Librati d’éclaircissements sur le financement du banquet royal, avec concer,t offert par le maire à ses élus et leur famille à l’Opéra de Nice, demande que manifestement, C. Estrosi n’a pas apprécié.

Nul doute que Mariluz Nicaise, élue Verte et Présidente de la Commission municipale des appels d’offres, lui emboîtera le pas dans les jours qui viennent.

Déjà ébranlés par la décision du Maire de rompre l’accord conclu avec Patrick Allemand (l’acceptation par la gauche de ces deux Présidences en échange de 5 sièges à la Cunca); C. Estrosi vient maintenant, en plus, d’attribuer  le siège précedemment dévolu à S. Duez, du temps où elle était à Changer d’Ere avant ed passer au cabinet de C. Estrosi, à un élu Ump. Les derniers aboiements du Maire ont constitué la goutte d’eau faisant déborder le vase de la patience des deux conseillers - Présidents de Commissions Municipales.

Il faut dire que depuis le débauchage de S. Duez par le Maire, Changez d’ère avalecouleuvre sur couleuvres, à la file, et les deux conseillers municipaux ont donc choisi d’ignorer  l’appel de P. Allemand sur son blog leur demandant de continuer à en avaler encore et sans récriminer…

Etant donné que c’est à cause de ces présidences et de la co-gestion de fait qu’elle entraîne, que j’avais quitté le PS il y a deux ans, je ne peux que me réjouir, enfin, de ces décisions.

- “La dette publique de la France à fin 2009 représente 77,6 % du PIB”. Le Monde.

- “Rachida Dati roulera sans chauffeur”. Le Monde.

- “Boomerang fiscal”. Le Monde.

- “Le bouclier fiscal, c’est “reporter la fiscalité des plus riches vers les moins riches”". Le Monde. “Si l’on examine les 100 restitutions les plus élevées auxquelles a procédé l’Etat (qui représentent un tiers du coût du bouclier fiscal), elles concernent des ménages détenant plus de 15,8 millions d’euros. Ces ménages ont reçu en moyenne 1,15 million d’euros”.