La route est monotone parce qu'empruntée des centaines de fois, certainement même des milliers de fois. Des appels de phare qui m'obligent à respecter les limitations de vitesse. La route est longue. La pluie dégouline du ciel et une voiture s'arrête, son passager s'en extrayant pour vérifier ses essuies-glace. Vivement NANCY. Ce soir, on va gagner, Lens n'est pas relégable, ce ne serait pas rigolo.
Des tifos un peu partout dans le stade, les AFC fêtent leurs 9 ans. Le parcage lensois est bien rempli et donne de la voix. Ca sent la belle fête !! Dia se procure d'intéressantes occasions mais ne les conclue pas. Alors on se dit que tout va recommencer comme avant, que les lensois vont ouvrir le score et que Nancy va encore paniquer... Mais non ! Dia ouvre le score en fin de première période et enfonce le clou quelques minutes plus tard ! Cette délivrance !!
Alors, évidemment, des sifllets à la pause, il n'y a point. On peut enfin discuter sereinement. D'autant que Paris, qui enchaîne son troisième huis clôt en trois matchs, gagne également 2-0 à domicile contre Boulogne sur Mer.
La reprise est tranquille, je suis heureuse d'avoir aperçu le fantôme de Gavanon, André Luiz ayant réalisé un petit tour sur lui-même avant de transmettre le ballon. Et Hadji, puis Dia (encore !) assomment définitivement Lens en une minute ! Une ola part et des confettis volent un peu partout dans le stade. Cette joie !! Les lensois se sont éteints, autant sur le terrain qu'en tribune. Et Berenguer y va lui aussi de son but tout en finesse - pour une fois si j'ose dire. A la fin du temps additionnel, Bracigliano offre un penalty aux lensois, transformé...
5-1, c'est le plus large score ce soir. Paris a gagné 3-0, enfonçant encore un peu plus Boulogne dans la zone de relégation tout comme Rennes qui a gagné au Mans et Lyon qui a battu Grenoble la veille.
Repartir de NANCY avec ce petit sourire victorieux au coin des lèvres, ça faisait longtemps...