Après avoir laissé aller les dépenses budgétaires pendant deux ans afin de faciliter une reprise économique chancelante, il était évident que le gouvernement devait, tôt ou tard, apporter les correctifs nécéssaires afin d'équilibrer son budget de nouveau..
Que l'on pense au ticket modérateur de 200 $ en santé, à la hausse progressive de la TVQ à partir de janvier 2010, de la hausse du prix de l'essence de 1 cent le litre dès le 1er avril ou même de la hausse des tarifs d'électricité, toutes les mesures ont pour but de redonner l'équilibre budgétaire à la province rapidement. De plus, la réduction de la dette est aussi un objectif dans la mire du gouvernement Charest.
Il est évident que l'État devra aussi revoir ses dépenses et se serrer la ceinture. Malgré tout, il est inévitable que le principe d'utilisateur-payeur doive être utilisé pour avoir une certaine équité. Par contre, il est à noter que, peu importe quelle méthode un gouvernement utilise pour équilibrer son budget, c'est surtout la classe moyenne qui en fera les frais.
Voici un simple compte rendu des enjeux du budget provincial, expliqué par Aimé Bwakira, directeur principal, Analyse de placements, auprès de Fidelity.
En passant, je dois dire ici que la mesure qui vise à augmenter le prix de l'essence ne me dérange pas. Je m'indigne plus de voir les pétrolières nous swigner les prix à la pompe à tout coup dans une fourchette de 5 à 10 sous...