(Source : France-Info : C’est une information France Info)
Le constat est dressé par l’Ordre national des Médecins : si le nombre d’agressions a été stable en 2009 par rapport à l’année précédente, ces attaques sont plus violentes. 10% des 540 agressions déclarées l’an dernier ont donné lieu à des interruptions temporaires de travail, pour les médecins victimes.
Le 22 janvier dernier, à Drancy (Seine-Saint-Denis), un patient se présente au cabinet médical où exerce le docteur Mezouane. A peine assis, il déballe… une hache. Le médecin, psychiatre, réussit à calmer son agresseur, avant d’appeler à l’aide.
Une situation inédite : « quand on est aux urgences, à l’hôpital, on se fait insulter. L’agitation, la violence, dans ces circonstances, on connaît. Mais dans un cabinet, on est dans l’empathie, le respect : on ne s’attend pas à ce genre de choses… Quelqu’un que vous n’avez jamais vu, qui sort une hache… »
10% des agressions de médecins en France ont lieu en Seine-Saint-Denis, et 10% des agressions donnent lieu à des ITT.
Pourquoi cette hausse de la violence ? Selon le docteur Jean-François Guyonnard, de l’Observatoire pour la sécurité des médecins, il n’y a pas de raison médicale. C’est plutôt une dérive sociétale : « quand on analyse les raisons des agressions, la première c’est… l’absence de raison ! Le médecin ne sait pas pourquoi il a été agressé. » (…)
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