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Le « j’accuse » de Lile-lettree.info

Publié le 31 mars 2010 par Lilelettree

La crise n’est pas finie et nous n’avons pas fini non plus de bouffer des réformes qui ne nous servirons à rien. Si pour nous mettre des pansements sur des jambes de bois que nous n’avons pas, nous n’avons pas besoin de vous. Combien de temps encore font-ils nous faire croire, ces gestionnaires de leurs propres sorts, qu’ils travaillent pour nous et qu’ils font les bons choix.

What's on your mind? par bommelmützenkind

What's on your mind? par bommelmützenkind

Ce peut-il que nous soyons aveugle à ce point que nous ne comprenons pas que nous allons devoir nous serrer la ceinture pour qu’ils nous mangent le sucre sur le dos. Soyons des borgnes et regardons de quelle façon ils nous prennent. Ne soyons plus des moutons et sortons du troupeau pour piller les comptes de ceux qui retiennent la fortune du monde.

Vandalisons les coffres-forts de la terre et utilisaient les pour nourrir un homme sur six qui ne peut pas manger. Cessons de nous culpabiliser à chaque fois que nous jetons ce que nous ne pouvons pas ingurgiter. Nous ne sommes pas responsable de la répartition des richesses. Nous leur avons, il y a fort longtemps, donner le pouvoir de rendre le monde injuste.

Nous avons trahis les idées de la République et nous n’osons pas regarder en face le visage d’Aristote pour ne pas voir qu’il pleure. Nous googlelisons nos envies, nous facebookons comme autant de brioches jetées au peuple qui a faim. Nous voulons tous briller et sans se soucier de ce qui peut arriver après.

Nous mettons sur cette terre de nouvelle vie sans nous demander si elles auront un avenir, mais nous devons renouveler les générations pour reproduire un modèle qui n’existe que sur un papier déjà trop vieux.

Nos déclarations entre amis ne sont que des considérations de marché qui ne méritent pas d’avoir une vie en dehors de nos salons D&CO. Si nous voulons un intérieur qui nous ressemble, jetons du béton sur nos murs et de la crasse sur le sol.

L’humanité est un terme qui veut dire autre chose que d’appartenir à un simple groupe grégaire. Nous sommes les responsables de nos vies et celle des autres. Nous ne sommes pas que des vaches à lait que le gouvernement trairait quand il a besoin.

Cessons d’engraisser les mêmes décideurs qui ne savent pas mieux que nous ce qui est bon ou pas. Trouvons en nous la force qui leur manquent pour retourner le monde et remettre au centre de la préoccupation l’Homme et non les profits.

Jetons aux yeux de nos banquiers leur découvert factif pour nous libérer de leur joug que nous leur donnons. Ils n’ont qu’à vendre nos dettes sur les marchés, comme la Grèce, et ils arriveront à combler les trous que représentent nos vies.

Cessons de consommer tout ce qu’ils veulent nous faire croire indispensable. Avons-nous besoin d’un Ipad dans notre quotidien ? Le progrès est là pour faire avancer l’humanité et non qu’une petite part de celle-ci. Avec l’argent du développement de telle machine, soignons l’Afrique et les pays du Sud.

Que l’industrie d’Hollywood nous envois autre chose que leur rêve à bon marché. Qui rêve encore de la nouvelle terre sainte aux trois quarts de pauvres. Qu’il utilise cet argent pour sauver la planète comme ils aiment à nous le montrer dans leurs films.

Relevons-nous citoyens et réfléchissons. Nous sommes dans un monde qui ne nous correspond plus. Chaque jour, nous pouvons envoyer des messages à tous ces possesseurs du monde et leur renvoyer dans la face leur pseudo bonheur. Voulons-nous une vie entièrement commercialisé pour nourrir ces gens que nous ne connaissons même pas ? Que pensons-nous de ces personnes qui pleurent au coin de notre rue parce qu’elles ne peuvent plus nourrir ses grands-parents qu’elles ont abandonnés au service sociaux de plus en plus viré ?

Nous nous posons les mauvaises questions et nous élysons les mauvaises personnes. Il s’agit d’un axiome populaire, mais le monde est vérolé. Ne serait-il pas grand temps de le changer ? Pas besoin d’armes. Pas besoin de nous monter les uns contre les autres. Travaillons ensemble pour construire la société de demain. Nous avons tous en nous cela.

Cessons de rêver à demain et construisons le. Nos murs blancs nous suffisent pour ce qu’ils nous remplissent de honte en comparaison de nos voisins. Mais nous n’avons pas besoin d’un lising sur nos enfants pour être plus heureux.

Cessons d’être individuel et trouvons l’humanisme que nous contenons tous. Prenons une heure ou deux pour nous poser toutes ces questions que n’osons pas regarder en face. Arrêtons de courir un peu et posons-nous.

Regardons en face nos enfants et voyons dans leur regard le jugement de notre siècle. Sortons du moule dans lequel nous avons été coulé. Ouvrons nos portes à tous ceux qui n’ont rien, nous qui avons trop. Si, si, nous avons trop, si nous calculons dans une valeur d’homme et non dans un pourcentage boursier.

Changeons les valeurs qui gouvernent ce monde. Changeons ce qui gouvernement notre monde et surtout n’oublions pas qu’en 1789, nous nous sommes libérés de ceux qui reprennent le pouvoir aujourd’hui. Leur nom a changé, c’est tout.

Ouvrons les livres qui nous parlent de ce que nous pourrions faire. Éteignons les télés qui nous trompent. Coupons nos téléphones et allons nous voir en vrai. Ouvrons les vannes de notre déconsommation, pour montrer que nous ne cautionnons pas les actes de ces traders fous. Ouvrons nos têtes à de nouvelles idées plus proches de ce que nous sommes. Fermons nos cœurs à leurs communications électorales. Fermons les yeux sur ce qu’ils nous jettent à la figure. Giflons les incompétents qui nous gouvernent. Boutons hors de nos campagnes ceux qui pensent pour nous. Renversons ce qui ne nous est pas nécessaire, nous valons mieux que la ferme célébrité. Arrêtons de nous laisser dicter ce que nous voulons par des dictateurs de l’image. Nous ne voulons pas la vie de Paris. Nous voulons une vie plus juste et plus égalitaire.

Et surtout plus que tout, laissons nous porter par ces mots qui raisonnent en nous :

Que veut cette horde d’esclaves,

De traîtres, de rois conjurés ?

Pour qui ces ignobles entraves,

Ces fers dès longtemps préparés ?

Français, pour nous, ah ! Quel outrage

Quels transports il doit exciter !

C’est nous qu’on ose méditer

De rendre à l’antique esclavage !

Silence = Death par Steve Rhodes

Silence = Death par Steve Rhodes

Alors bon peuple de France, accusons ceux qui nous préparent une société injuste.

Nous ne devons pas prendre ces résolutions jusqu’à la prochaine pub. Elles ne sont pas celle du début d’année que nous oublions à l’arrivée du printemps. Il arrive et avec lui bourgeonnent de nouvelles idées que nous devons cueillir et protéger de ceux qui veulent faire de nous des biens pensants. Sortons des idées aseptisées que l’on nous vend à grand renfort de communication.

Et pour finir, soyons ce que nous voulons être au fond de nous en pensant, en réfléchissant et en étant des Hommes, plus des animaux.

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Mots-clés:déconsommation, humanisme, nouvelle politique, révolution

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