Maintenant chacun est absorbé par ce qu’il voit : un parc un mercredi après-midi, une grande place, un soir d’automne derrière une fenêtre, une plage d’été, les abords d’une gare, une tempête, un monde de trente centimètres de côté, un reflet, la vitre d’une voiture, l’espace de la sortie d’une école, un bout de ciel du haut d’une salle de classe.
Chacun raconte une histoire du monde.
Puis chacun lit une histoire. Nous entendons alors naître ces mondes - des répétitions font cadre et la succession des phrases créent les tableaux.
Extrait du texte Le Monde d'Anissa. L'intégralité est à déguster ici.