Salon du livre : fréquentation en baisse de 8 %, mais le moral reste bon

Par Actualitté
 Serge Eyrolles, président du SNE, accompagné des grands noms de l'édition, ainsi que de l'équipe de Reed Expo, a donc présenté les premières tendances du Salon du livre 2010. Comme nous avons pu le remarquer tout au long de ces journées passées dans les allées, la tendance est en effet à la baisse, entre 7 et 8 % manifestement, mais les chiffres définitifs seront établis en fin de journée.
 Le Salon fermera ses portes à 19h et non 17h, comme à l'accoutumée, sans que l'on espère inverser complètement les premiers pronostics. 
Alors, oui, moins de visiteurs, mais finalement, une édition plus riche, avec des rencontres entre lecteurs et auteurs qui resteront au centre des conversations. De même, Serge Eyrolles évoquera des « débats formidables », ainsi qu'une véritable attention de la part du public pour les conférences.
Côté chiffres, donc, les résultats sont ceux que l'on a connu en 2007. La faute à une presse qui en a un peu trop fait, perturbant les esprits, mais également au changement d'heures... Certes, il faut reconnaître dans ces réponses quelques éléments notables, mais dans l'ensemble tout un chacun semble satisfait. D'autant qu'Alain Beuve-Marie du Monde, aura frappé du poing sur la table : la presse est restée objective. Ce qui n'enlève en rien l'influence qu'elle a pu avoir.
On avance le chiffre de 190.000 visiteurs, pour le moment, mais tout devrait être confirmé et peut-être légèrement réévalué, en fin de journée. Côté Média Participations, on parle d'un CA en baisse de 3 %, conforme à la baisse de fréquentation. Chez Gallimard, ce sont 200.000 € de CA que l'on évoque.
Laissons donc la parole à Antoine Gallimard, pour parler de cette édition 2010 : « Au-delà des discussions sur le pourquoi du Salon, sa forme peut-être épuisée et celle qui conviendrait, le Salon aura cette année eu un double mérite. Celui de faire venir les régions à Paris, et pas simplement de voir affluer des Parisiens cloisonnés derrière leur périphérique. Mais également de s'ouvrir à un monde que l'on ignore, celui de l'Afrique.
De même, le cousinage entre le papier et le numérique a été particulièrement intéressant. Beaucoup de voies ont été ouvertes, par la présence du livre physique, extrêmement importante, et qui marque la richesse énorme du papier. L'arrivée du livre de poche en son temps, fut tout aussi importante que celle de l'iPad prochainement. Le livre a une telle variété à offrir et l'effort des libraires pour mettre en avant les fonds reste considérable.
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