Dès l’entrée, le petit blogueur sent qu’il est dans le monde de « belles lettres » bien différentes de ses calembredaines usuelles. Les plus grands noms de la planète Gutenberg « y » sont, le personnel de leurs stands y affiche cet inimitable air d’ennui condescendant qui a fait la réputation internationale des « grandes maisons » de la rive gauche.
Au milieu de tout ça le stand tentaculaire de la région Ile de France où, autour de ce qui ressemble à un open bar, s’est apparemment donné rendez-vous tout ce que la bobeaufitude subventionnée par le contribuable compte d’écrivains sans lecteurs et de fonctionnaires cultureux.
Parmi eux les Editions Astoure qui présentent Breihz Noir une étonnante collection de polars dont les titres aiguisent l’appétit littéraire des amoureux de la Haute Bretagne en général et de la (vraie) galette-saucisse en particulier : Les ombres de Brocéliande, Neuf plaies à Pléneuf, les Brumes de Saint Briac ou le Pacte des veuves de Saint-Malo. Manque plus que Du rififi à Pleurtuit ou Coup de balai à Ploubalay…
Chez nos « cousins » québécois on fait dans le sérieux : pas question que les maudits Français puissent s’imaginer que la littérature américaine francophone soit une affaire de sauvages plus ou moins bien éduqués. Au moins trois agences provinciales veillent au grain et le personnel de vente sur place a été recruté dans les meilleures librairies de Montréal, Québec et Trois Rivières…