Aujourd’hui, le Midi Libre écrit un nouvel article au sujet de la fédération socialiste gardoise. Tout cela n’est pas réjouissant et ne peut que désespérer un peu plus nos électeurs localement.
En ces temps de crise, nos concitoyens en ont plus qu’assez de ces querelles à gauche.
Mais pour que notre formation politique puisse enfin être en ordre de marche dans le Gard et reconquérir les villes et territoires pour nos concitoyens, il faut que chacun assume ses choix et avance.
Lors du dernier scrutin régional, certains ont décidé de quitter le PS pour rejoindre Georges Frêche. C’est leur droit et il est respectable, mais il faut qu’ils arrêtent de vouloir malgré tout diriger notre parti pour en contrôler les futures candidatures à des fins personnelles.
À l’heure des abstentions records, le renouvellement des pratiques est nécessaire pour que les Français croient à nouveau en la politique.
Pour revenir à cet article du Midi Libre, à mon sens, il préjuge un peu vite des militants alors que le score de Georges Frêche n’est, très honnêtement, pas du tout celui qu’il aurait du être, que le score du FN est très haut et que l’abstention a été délirante… (au final, Georges Frêche a perdu plus de 185 000 voix depuis 2004, le FN fait son 3ème meilleur score national et sa meilleure hausse nationale).
Voici l’article complet du Midi Libre :
CONTEXTE : Quels scénarios possibles pour l’avenir de la fédération PS ?
« On réoccupe les « maisons communes» ». En ce lundi soir, lendemain de victoire aux Régionales, c’est une scène pour le moins originale qui se déroule à la fédération PS du Gard. Le président du conseil général Damien Alary, exclu du PS, fait une entrée triomphale au conseil de la fédération du Parti socialiste convoqué par un autre exclu, Fabrice Verdier, ex-premier fédéral . La large victoire frêchiste permet aux exclus de montrer leur force et de tenir leurs positions, d’autant que les signes venus de Solférino sont contradictoires. Localement, les socialistes rénovateurs qui ont soutenu Mandroux tentent de contenir l’offensive des frêchistes. Ils se recrutent majoritairement dans le courant ségoléniste et se font surtout entendre par les jeunes voix du Nîmois