Alors commençons par le début … Avoir un Johnny Depp aussi en forme en chapelier fou, Helena Broman Carter en reine rouge furibarde et barrée, Anne Hataway en reine blanche totalement caricaturale dans l’incarnation du bien est un réel plaisir. Ajoutons à cela l’univers foisonnant de Tim Burton, la musique sans faille et excellente de Danny Elfman, et cela fait encore un petit plus…
Mais malgré tout cela, nous avons du mal à accrocher totalement à ce film. Déjà parce que l’histoire n’est pas exceptionnelle (nous la connaissons que trop, et son traitement assez classique gâche les choses). Même si l’idée de faire revenir Alice aux pays des merveilles âgée de 19 ans semble intéressante, assez vite nous ne pouvons que nous dire que tout cela sent bon le politiquement correct. Ainsi, Alice n’est plus enfant face au fumeur de narguilé, face à la violence de la reine rouge, face à ses choix. De plus, pompeusement, Burton appuie le propos de l’émancipation des femmes et de l’anticonformisme au maillet sur la fin… Et honnêtement, l’actrice choisie peine à incarner totalement le personnage d’Alice… (Mia Wasikowska)
Un film plutôt agréable, où la 3D ajoute un petit plus non négligeable, mais qui globalement n’est pas le meilleur des Burton et sent parfois un peu trop le conventionnel. A voir pour l’univers.