On peut tuer un révolutionnaire, mais pas la révolution !
D'une grande lucidité politique, combattant de la tricontinentale, Che savait que le socialisme demandait une lutte permanente contre l'impérialisme mais aussi une lutte démocratique au sein même du socialisme pour que les peuples s'éduquent et maîtrisent le processus de transformation.
L'entreprise extraordinaire de Fidel et du Che de se lancer dans la lutte totale pour la libération de Cuba du joug dictatorial et impérialiste a prouvé pour tous les révolutionnaires qu'on ne peut jamais préjuger de l'évolution historique et que les circonstances peuvent ouvrir des perspectives encore insoupçonnées hier. La spontanéité des peuples dans ces circonstances alimentées par le travail théorique et pratique d'un parti révolutionnaire peut conduire à des changements politiques profonds et durables. D'ailleurs ce qui s'est passé 40 ans après au Venezuela le démontre. Aucun chemin n'est tracé d'avance, aucun mode de production n'est éternel et si le glas sonne pour la capitalisme qui sera inéluctablement remplacé, le tout est de savoir par quoi le remplacer. Le tout est d'éviter la techno-barbarie, le tout est de conduire la future transition historique par et vers le développement de la démocratie révolutionnaire qui passe nécessairement par une élévation des connaissances scientifiques, historiques et politiques des peuples. Ceux qui veulent changer le monde ne peuvent faire l'économie de la lecture et de l'étude des textes socialistes fondamentaux de Karl Marx, de Lénine, de Gramsci, du Che, etc... Un site présente de nombreux textes des auteurs du socialisme à l'adresse suivante :
http://www.marxists.org/francais/index.htm
Natalie Cardone - Hasta siempre comandante
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