Son mail est resté sans réponse de ma part. D’abord par manque de temps, puis par soucis techniques (changement de boite mail, de PC), puis par flemme, laisser aller. Enfin par… par ne plus savoir quoi lui dire. C’est comme si le lien était rompu, comme avec un hémisphère nous séparant, le quotidien que je lui relatais n’avais plus d’intérêt.
Je me vois mal le relancer sur mon écriture –d’autant plus mal que je traverse en ce moment un vide intersidéral que le désert même n’arrive à combler !
Lui écrire pour lui poser des questions ? où es-tu, que fais tu, que vois tu, raconte… non. Il est parti pour avoir la paix, s’il voulait raconter ce qu’il fait, ce qu’il voit, où il est, il le ferait sur son blog… s’il ne le fait pas, je pars du principe, respectueux, qu’il n’a pas envie de le dire.
Revenir enfin sur l’histoire du papillon ? Non, tout ce qui pouvait être dit, l’a été. Le reste, reste dans le non dit.
Les jours passent et mon « amour » pour lui trépasse. Et c’est tout à fait bien ainsi.