Lorsque vous achetez un croissant ou un pain au chocolat dans une
boulangerie en France, vous l'emportez dans un petit sac en papier. Là, chacun voit bien ce dont je parle, scène classique de la vie quotidienne...
Si vous mettiez ce petit sac sur une balance, après bien sûr en avoir avalé son contenu, il est fort probable que l'aiguille de la balance ne frémisse même pas...
Lorsqu'Olivia achète un pain au chocolat ici à l'Oberoi, le pain est mis dans un petit sac. Enfin, presque ! Le sac mesure 40 com de hauteur et, surtout, est fait, non de papier, mais d'un carton
blanc qui doit bien peser 150 gr.
Et le comble du délire fut atteint lorsqu'un jour nous commandâmes (ah ce que j'aime le passé simple et ses accents circonflexes !) 200 gâteaux pour un cocktail. Nous allâmes donc les chercher,
après les avoir commandés, avec la voiture. Et le maître d'hôtel (vous remarquez la fréquence grandissante d'accents circonflexes dans ce texte!) nous accueille en nous disant d'attendre près de
la voiture et que la commande allait arriver.
Comme nous, vous vous seriez attendus à voir arriver un serveur portant 6 boites rectangulaires bien empilées les une sur les autres. Hé bien non ! Nous vîmes arriver un chariot, genre
charriot à 6 étages qui sert dans les hôpitaux pour livrer les repas. Sur le charriot et dans tous ses étages (et nous dans tous nos états), il y avait 15 boîtes, toutes surmontées de leur
fameuse pyramide !
Bref, beaucoup de gâchis de papier dans ces emballages. Que d'économie de CO2 en persppective !