Dans un monde où les gens apprécient le design partout, les mini-chambres d’hôtels sont le dernier ‘it’ à la mode. À Tokyo, le Capsule Inn illustre l’essentiel de cette tendance, et des concepts similaires fleurissent dans les aéroports, les gares et les centres-villes dans le monde entier, en remplaçant et en imitant les salles de repos existant déjà dans de nombreux aéroports.
Contrairement aux lit-cabines que l’on trouve à Tokyo où les clients montent dans une ruche de la taille d’un être humain pour une nuit ou quelques heures de repos, le Yotel à Gatwick, à l’aéroport d’Heathrow à Londres et celui de Schiphol à Amsterdam sont des formats plus grands et plus confortables. Ces mini-hôtel sont équipées d’un lit, d’une table, d’une télévision HD et de Wi-fi.
Le quatrième Yotel est prévu d’arriver à New York en 2011, entre la 42e et la 10e rue avec 669 chambres de luxe et la plus grande terrasse extérieure de tous les hôtels new-yorkais.
Également à Amsterdam, Citizen M est un hôtel avec 230 mini-chambres à l’aéroport de Schiphol et 215 chambres au coeur de la ville d’Amsterdam. La chaine prévoit d’ouvrir des hôtels similaires dans toute l’Europe. Qbic Hotels a ouvert deux hôtels chics et pas chers avec des mini-chambres là aussi aux Pays-Bas: Qbic World Trade Centre Amsterdam et Maastricht Qbic, et encore un autre en Anvers, en Belgique.
Le groupe russe Arch a conçu le SleepBox. Avec une version aéroport, équipée des habituel gadgets high-techs, ils ont également conçu une version facile à déménager pour les auberges de jeunesse. Un petit compartiment mobile, 2m x 1.4m x 2.3m, le SleepBox est fait de bois et d’aggloméré. Le SleepBox est destiné «à permettre une utilisation très efficace de l’espace disponible et, si nécessaire, un changement rapide de mise en place», le rendant parfait pour les auberges de jeunesse où la demande et l’espace disponible sont souvent en conflit les uns avec les autres. Le SleepBox spécial auberge de jeunesse a des lits superposés, des tables pliables, des tableaux et des prises pour les ordinateurs ou téléphones portables et c’est à peu près tout.
Yuri Pouchkine, Tuija Seipell.
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