La standing ovation n'en finit pas. "Eric ! Eric !" Le concert d'Eric McFadden est terminé, un gars sur le côté a fait signe qu'il faut rallumer, mais le public bisse, il repetita, et surtout il placent. McFadden revient sur le bord de scène avec sa troupe, pose une main sur son coeur. Des bananes s'accrochent aux oreilles de ceux qui occupent les planches comme les gradins: un étrange phénomène a frappé le Café de la Danse, ce vendredi 26 mars 2010.
Dans le rôle du savant fou : un grand dreadlocké qui joue avec les styles (rock arracheur de cordes, blues de marécages, folk de faire chialer les étoiles, valse (!!!), flamenco, musique tzigane) comme j'échangeais des billes à l'école. Dans la salle d'opération: un public consentant, dont le soutien indéfectible tout le long du concert réchauffe l'âme. Ha ! s'il me suffisait de taper assez fort sur mon clavier pour traduire mon bonheur à l'écoute d'un disque ou après un concert, il m'arriverait parfois de casser quelques touches. Mais pour Eric McFadden, je le crains, il me faudrait au moins enfoncer mon ordinateur dans le sol. ERIC MCFADDEN -> lire la suite
Un petit medley pour se faire une idée :