Bonjour François
Bonjour les zotres
Il y a quelques heures, je mettais en ligne l'avis de François Martini sur ce roman lu en commun. Je confirme que ce livre est bâclé, je ne vais donc pas me casser le cul outre mesure non plus pour ma critique. Ne voyez dans la formulation précédente aucun signe de vulgarité de ma part mais simplemennt ma volonté d'adapter mon vocabulaire au thème "fractural" et à l'angle "fessier" du livre.
Le sujet
Christelle, 20 ans, les 2 bras dans le plâtre se connecte sur un forum dédié aux victimes de fractures où elle fait la connaissance de Nestor, quinquagénaire et éditeur de son métier qui fantasme sur les femmes plâtrées au point d'en collectionner des photos et de leur consacrer un blog en bon fétichiste qu'il est. Lui ne demande qu'à sauter l'appétissante donzelle invalide et elle cherche à se faire publier : ces 2 là étaient donc faits pour s'entendre et se rencontrer.
Mon avis
Des livres comme ça, je n'en lis pas plus d'un par an et heureusement.
Il y a quelques mois, lors de l'émission Strip-tease consacrée à Gilles Cohen Solal (dont j'ai parlé ici), Héloïse d'Ormesson expliquait calmement à son incorrigible chéri que non, malgré la promesse qu'il venait de faire un peu hâtivement à la belle Max Monnehay, elle ne publierait pas un recueil de nouvelles érotiques de son cru (même si la pauvre enfant avait besoin d'argent... tiens, à ce propos, digression... j'essaie d'imaginer que je vais voir un chasseur de têtes en lui disant "trouvez-moi un job parce que j'ai besoin d'argent" !) argumentant que les nouvelles érotiques étaient ce qu'il était le plus difficile à écrire (enfin, à réussir).
Elle a en grande partie raison mais pas complètement. Je crois qu'aucun éjaculateur précoce ne me contredira si dis qu'à mon avis, il y a plus compliqué à écrire que des nouvelles érotiques à savoir, un roman érotique... Un mauvais roman n'est que raté. Un mauvais roman érotique est souvent ridicule en plus d'être raté et, rien de plus débandant et anti érotique que le ridicule.
Chritelle corrigée de Romain Slocombe est d'une mièvrerie inquiétante de la part d'un auteur quinquagénaire, d'une pauvreté imaginative et littéraire affligeante et si l'auteur (qui devait avoir une foulure de la libido et une entorse au talent quand il a commis sa prose) avait juste parié avec des potes qu'il lui était possible de faire éditer un truc gnan-gnan bâclé sur son simple nom, il a gagné mais, à moi, il a fait perdre 2 heures où j'aurais pu faire des trucs vachement plus intéressants comme repasser des gants de toilette, à compter des lentilles vertes du Puy ou à faire des confettis dans des feuilles de brouillon avec une trouillotteuse.
En plus d'être sans intérêt, tout sonne naïvement faux en particulier les mails ridiculement plats échangés entre Christelle et Nestor C'est une habituée des forums, sites de rencontres de tous poils et autres moyens virtuels de dragouillage qui vous le dit.
Conclusion
Est-ce bien nécessaire ?