Siné sur Radio Nova
Mensuellement, les pertes sont évaluées à 35.000 €. « Tout aura été tenté : impression sur un papier moins cher, réduction des piges acceptée unanimement par les collaborateurs et appel aux dons lancé le 10 mars », explique-t-il. Des mesures pour le moins draconiennes, mais qui ne suffisent pas. Du tout.
Et le 1er mai, l'équipe va fêter un enterrement digne de ce nom, au cours d'une manifestation « où toute l'équipe de Siné Hebdo vendra ce collector en fanfare ! »
Pour que l'aventure se poursuivre, il aurait fallu 43.000 abonnés et acheteurs par semaine. « Les jeux sont faits, les dés sont jetés, rien ne va plus… On ferme ! » peut-on lire sur le site du magazine.
« Si c’est la fin de Siné Hebdo, ce n’est pas la fin des haricots ! (…) À côté des étrangers sans papiers, renvoyés comme des malpropres dans leur pays d’origine, (…), des pauvres hères obligés de roupiller dans des boîtes en carton près des poubelles, des chômeurs longue durée réduits à la mendicité (…), des milliers de paumés en cabane attendant des années pour être jugés… on est des petits vernis, des veinards, presque des privilégiés, nous ne l’oublions jamais (…) »
Signé Siné...