C’est ainsi que les responsables des bibliothèques publiques de Toronto, au Canada souhaitent obtenir des fonds supplémentaires afin de pouvoir équiper leurs établissements en jeux vidéo.
Si certains hurlent déjà depuis longtemps quand on range ces jeux dans la case « biens culturels », ce qui permet, au passage, de doper avec efficacité les chiffres de ventes desdits biens, voilà que d’autres auront peut-être la volonté de jeter des livres à la figure des ces nouveaux trublions.
L’objectif avoué est d’utiliser le jeu vidéo comme passerelle vers le livre. Les jeunes enfants, invités à fréquenter les bibliothèques, dans un premier temps, pour y retrouver ce qu’ils ont tous chez eux, à savoir des jeux vidéo, découvriraient, petit à petit, des rayons plein de livres…
Et là, magie de l’opération, ils laisseront progressivement tomber les manettes pour s’emparer de pesants ouvrages… Bon, on attend de voir les résultats de l’entrée en application de cette nouvelle politique d’acquisition.