Me revoilà. Pour fêter la fin de l’hiver, je vous mets un p’tit miam miam snowboard avec l’Australienne Torah Bright, la championne olympique de half-pipe.
Bonne nouvelle également avec la victoire de l'OM en Coupe de la Ligue. OK, c'est une coupe à 2 balles, surtout dans sa formule actuelle, mais on ne va pas faire la fine bouche.
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Direction Lyon le week-end dernier pour le Lyon Urban Trail. 40km avec une succession de montées et descentes (dont beaucoup avec des escaliers... 6000 marches annoncées), l'exercice semblait rigolo. D'autant plus dans la perspective d'une saison de trail qui s'annonce riche en dénivelé.
(au passage : désolé mais vous n’aurez pas de photo de la course excepté le départ avec Pauline… Mon petit appareil n’a pas apprécié le perçage prématuré du sachet rempli de la poudre destinée à remplir mon camelback aux ravitos… et comme le dit le dicton : poudre blanche dans appareil photo, appareil photo suicidé… Pfff, pour une fois que je m’aventurais dans l’alimentation dite de l’effort…)
Si j’oublie le relais de l’Île Saint-Germain que je cours ce mardi avec l’équipe de L’Equipe (2,5km à s’arracher la tronche et les poumons… avec les courbatures de Lyon et la nécessité de passer d’un rythme de 40km à un sprint de 2,5km, ça ne va pas être simple cette histoire… d’autant plus que je suis le maillon faible de l’équipe et que je ne voudrais pas non plus en être le boulet…), prochaine échéance avec dossard : la Nationale de Course d’Orientation à Clermont-Ferrand, les 24 et 25 avril, avec le COTS (CO Tours Sud). On enchaînera la semaine suivante par le triathlon CD de Cepoy, championnat du monde du club de Meudon Triathlon (ouh là, va d’ailleurs falloir refaire du vélo "pour de vrai"…) puis une semaine plus tard par les Championnats de France des Clubs de Course d’Orientation à Dijon puis encore une semaine plus tard le trail de 70km du Merell Oxygen Challenge où si je termine en 12 heures, je serai déjà bien content. Bref, il y a du taf !
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Je vais essayer de reprendre les bonnes habitudes et de vous faire de temps en temps un ptit tour de mes boutiques. Sachez donc :
. En squash, Greg Gaultier, après avoir eu un peu de mal à digérer son premier rang mondial il y a quelques mois, est de retour au sommet. Le week-end dernier, Greg, redescendu au 6e rang mondial, a ainsi atteint la finale du Canary Wharf, seulement battu par le Britannique Matthew (n°2). Thierry Lincou se maintient également dans le top 10 mondial avec la 8e place. Chez les demoiselles, Camille Serme ne cesse de progresser. Là voilà n°11 mondiale, sept rangs devant Isabelle Stoehr.
. Du foot fifilles enfin avec l'équipe de France qui s'est imposée 6-0 samedi dernier à Boulogne-sur-Mer (6600 spectateurs) face à l'Irlande du Nord grâce notamment à un but de Sonia Bompastor, chouchoute labellisée de ce blog. Les Bleues retrouveront les Irlandaises ce mercredi à Belfast, toujours pour le compte des qualifications à la Coupe du monde 2011 organisée en Allemagne. Les Tricolores sont actuellement en tête de leur groupe avec que des succès et toujours pas le moindre but encaissé. Seule l'Islande semble susceptible de les priver de la première place qui leur offrira une place dans un des quatre barrages dont les vainqueurs disputeront le Mondial.
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Opération recyclage d'une de mes chroniques sur www.lequipe.fr avec celle consacrée aux bénévoles. Les habitués de ce blog savent que c'est un thème qui me tient à coeur mais on ne le répète jamais assez.
Dans toute la France, des milliers de bénévoles font vivre le sport français que ce soit dans l’encadrement ou dans l’organisation des événements. Ne jamais l’oublier que sans eux, rien ne serait possible.
L’image date de samedi dernier. La nuit était tombée depuis un moment et pourtant, ils étaient encore là à un carrefour, dans leur gilet jaune fluo. Sous des seaux d’eau, ils veillaient depuis de longues heures à la sécurité et la bonne orientation des participants de l’Eco-Trail de Paris. "Ils", ce sont ces bénévoles sans qui le sport français ne pourrait être aussi riche, sans qui rien ne serait possible. Samedi dernier sur les 80km du trail parisien, ils étaient 400. Le 11 avril prochain, ils seront cette fois 3000 à se lever à l’aube (le rendez-vous est fixé à 6h45) pour venir porter leur pierre à l’édifice du Marathon de Paris et accueillir au mieux ses 35 000 coureurs venus du monde entier. Certains remettront des dossards, d’autres seront postés à un point de ravitaillement, à la consigne des sacs ou encore à la remise des médailles. "Ce sont simplement des gens qui donnent de leur temps libre, commente Mathieu Boutroux, responsable des bénévoles chez ASO, l’organisateur du marathon parisien. Il y a beaucoup d’anciens coureurs, des retraités ou encore des étudiants venus chercher une expérience "professionnelle". Beaucoup sont issus du milieu associatif. Nous avons une soixantaine de responsables que nous réunissons plusieurs fois pour donner les infos nécessaires. Cela va des horaires de livraison des ravitaillements, des quantités nécessaires d’eau ou d’orange, de l'organisation des remises de coupe-vent ou de repas etc. Charge à eux ensuite de relayer ces infos à leur équipe le matin de la course." Parmi eux, 550 seront affectés à la signalisation, poste ô combien ingrat. Pendant des heures, ils devront affronter ces Parisiens irascibles bloqués à un carrefour et mécontents de devoir faire à pied les 400m qui les séparent de leur boulangerie et de leurs croissants dominicaux. Un scénario classique sur toutes les courses à pied, vélo, triathlons, raids etc qui empruntent les routes de France chaque week-end. Combien de coups de klaxon, combien d’insultes doivent entendre ces bénévoles chaque dimanche au moment où, avec leur petit panneau, ils bloquent momentanément la circulation pour laisser passer un coureur ? Et tout ça pour rien. Un casse-croûte, un tee-shirt quelques mercis et la satisfaction d’avoir apporté leur petite contribution.
Ces bénévoles, on les retrouve aussi dans l’encadrement de tous les clubs sportifs. Ils sont là pour emmener les gosses sur les terrains de compétition le week-end, ils sont là le mercredi pour l’entraînement. Ils sont encore là pour gonfler les ballons, tracer les terrains, laver les maillots, les vestiaires. Ce sont eux encore qui doivent gérer les mécontentements des parents, aller aux réunions des districts, remplir des demandes de subventions, se dépatouiller avec une paperasse toujours plus importante, tenter de convaincre des parents de prendre une licence de dirigeant pour venir donner un coup de main, tenir la buvette et faire les sandwiches lors du loto, du tournoi ou de la soirée organisée pour renflouer les caisses du club. Et puis ce sont eux aussi qui doivent encaisser toutes les remarques de ceux qui, sous prétexte d’avoir payé une cotisation, estiment souvent que tout leur est dû, en oubliant que ces bénévoles leur consacrent une grande partie de leur vie, souvent aux dépens de leur propre univers familial. Parce que leur vie, c’est aussi notre passion.
Alors si dans les Ministères, plutôt que de se lancer dans des grandes déclarations tapageuses sur la composition de l’équipe de France de foot, on pouvait un peu se soucier de ces gens et se pencher sérieusement sur le statut du bénévole, ce serait bien sympa. Parce que certes, il faut des champions à exposer pour faire joli dans la vitrine du sport français. Mais pour que le haut de la pyramide puisse être fourni, il faut d’abord permettre au "sport d’en bas" de vivre… ou au moins de survivre. Et cela passe obligatoirement par ces bénévoles.
Alors en attendant que les bureaucrates se penchent sérieusement sur la question, vous qui courrez, pédalerez ou taperez dans un ballon ou une balle les week-ends prochains, pensez à ces anonymes venus consacrer leur journée pour votre plaisir. Un p’tit merci, juste comme ça en passant au ravitaillement, à une intersection ou à la sortie du vestiaire, ça ne vous coûtera pas grand-chose…et sûr qu’ils sauront l’apprécier.