Encore dans ces histoires de coulures, rien de pire que ces sataniques coulures. On peut faire de la peinture, des paysages en Provence, de la lavande au
Lavandou, des mas un peu partout.. mais faire de la peinture en laissant de manière ostentatoire les coulures, c'est insupportable..
Pourtant la coulure rythme la peinture , lui donne naturellement une structure qui organise l'espace.
Alofs, faire des coulures invisibles , les laisser deviner en filigrane, les rendre discrètes, comme on le ferait avec un pyjama transparent. Je repense du coup à Buren et ses bandes de
couleurs qui rythment le vide de son travail.. vide insondable si l'on exclu l'aspect vaguement décoratif de ces... hum.. comment dire.?
Je repense à Buren et je dis l'indécence de son pyjama, cauchemar récurant.. écoeurant.
Flo aux coulures devenues érotiques
80x60 acry et marouflages sur toile