Bonne décanche (mauvais prétexte en Solognot) les services du ministère de la Coopération invoquent l’agenda surchargé du ministre… Tu parles ! Des rendez-vous, cela se déplace et vous ne me ferez pas croire qu’il a pris au dernier moment la décision d’aller en Martinique. Idem pour le retour : Alain Joyandet se devait d’être présent au Conseil des ministres en raison du remaniement ministériel. Comme la montagne a accouché d’une misérable souris – mais avec force clameurs eût dit La Fontaine – et qu’il n’était pas concerné, l’argument est fort bien controuvé. Je me permettrais de dire comme dans la chanson de Michel Fugain – «Vive les cons !» qui plus est
La maison Kamizole ne reculant devant rien – je n’irais toutefois pas jusqu’à lui payer son voyage par Air-France ! Un peu plus de quatre mois de mes retraites… - je suis allée interroger le site de réservation d’Air-France pour savoir si Alain Joyandet n’eût pu voyager à bord d’un avion de ligne. J’ai trouvé un départ d’Orly en direction de Fort-de-France à 16 h 25 (il a quitté le Bourget à 18 h 56) pour 2915 euros en classe affaires. Deux retours possibles le lendemain matin : soit départ à 18 h 30 et arrivée à Orly à 8 h, soit départ à 21 h 10 et arrivée à 11 h 10. Toujours en classe affaires : 1932 euros.
Comme l’indique le site, un total de 3.847 euros. Trente fois moins cher ! Une sacrée économie pour les deniers publics, non ? Surtout à l’heure où l’on nous bassine sur les déficits, les retraites, etc. Mais cela ne concerne que les co…chons de payants, les con…tribuables, les salariés, les retraités et tutti quanti du vulgum pecus.
Curieusement, l’article indique que ce Falcon a été loué à la compagnie portugaise Masterjet. Il n’y a bien sûr aucune compagnie française qui puisse louer des jets. Je n’ai pas le temps de vérifier mais il me semble bien que François Fillon a été épinglé dernièrement pour avoir également emprunté un jet privé d’une compagnie portugaise pour une réunion électorale. Serait-ce la même ? Il faudrait s’interroger sur les tenants et aboutissants de cette compagnie et les intérêts peut-être occultes.