de droite à gauche : le vide intersidéral

De droite à gauche (mais de quelle gauche parle-t-on encore ?), ils sont déjà tous là,  à se regarder en chiens de faïence, à se jauger du coin de l’œil,  les pieds calés dans les starting-blocks alors que les régionales viennent tout juste de se terminer, et leur analyse encore bien incertaine, par delà la soi-disant vague rose singulièrement teintée de vert qui a soi disant submergé la France…

  Soi disant, car cela est faire bien peu de cas de l’abstention (qui a connu des records dans ma région) et de la persistance du vote de haine et de rejet de l’autre…

 Tout ce jeu là me dégoûte de plus en plus, malgré mon intérêt pourtant affirmé pour la chose publique.

 Continuons à ne pas nous poser de questions et tout ira pour le mieux dans le pire des mondes politiques possibles… où une grande partie de la population commence et continue de n’avoir plus de voix pour exprimer et représenter son rejet des politiques traditionnelles….

 Rejet du politique ? Que Nenni : rejet de cette politique là, alors qu’un autre monde est possible, que le capitalisme est un cul de sac… et que nos compatriotes ont besoin d’un projet alternatif de société innovant.

 Mais.

«  Anne ma sœur Anne ne vois tu rien venir ? »

Résistance ! à cette pitoyable course à l’échalotte, qui n’a même plus pour ambition de vouloir changer le monde… mais uniquement de permettre à certains de se faire une place au soleil, au plus grand mépris de l’intérêt collectif, que le jeu électoral ne sert plus depuis bien des années…