Hoosta a rencontré Emmanuel Sauvage, le directeur du futur hôtel 5 étoiles parisien Le Burgundy, qui ouvrira ses portes début juin 2010.
Crédits: Ch. Lartige/CL2P/Burgundy
Le Burgundy, un fabuleux projet
Après l’école hôtelière de Blois et une première expérience dans le groupe Choice hotels, Emmanuel Sauvage intègre en 2000 le Cercle National des Armées où il effectue son service militaire. A son retour, il rejoint le groupe Les Hôtels de Paris en qualité assistant de direction puis devient directeur d’hôtel. En septembre 2005, il est recruté pour l’ouverture de l’hôtel Le Marceau Bastille ( design hôtel 4 étoiles ). Après avoir lancé cet hôtel atypique ( mixte d’hôtel et de galerie d’art ), on lui propose de rejoindre le projet du Burgundy. Guy de Durfort, le propriétaire a confié à l’architecte Vincent Bastie cette restructuration. Le Burgundy s’annonce d’ores-et-déjà comme un projet gigantesque (les rénovations coûtant à elles seules près de 20 millions d’euros). Les particularités de l’hôtel ? Son emplacement unique (rue St-Honoré), sa taille humaine (59 chambres et suites), et son immense piscine au cœur de la capitale ! Un luxe qui vaut le déplacement.
Un boutique hotel de luxe
Le Burgundy est un boutique hôtel de luxe, intimiste et confidentiel. On trouve tous les services d’un hôtel 5 étoiles : voiturier, bagagistes, room service 24h/24, une loge de conciergerie, un restaurant, un spa avec piscine ( 15 x 4 m ). Du point de vue de la décoration, l’hôtel fait la part belle à l’Art contemporain : Guy de Rougemont signe le sol du rez-de-chaussée et l’œuvre monumentale sous la verrière, Marco del Re, le plafond du bar. Les 51 chambres et 8 suites sont toutes pensées selon dix ambiances. Certaines sont masculines, d’autres féminines, toujours très colorées et feutrées, donnant un petit côté « maison ». Les chambres et suites sont de véritables cocons tout en conservant un bel espace : « Ce qui est important dans le luxe, c’est l’espace », nous confirme Emmanuel Sauvage. Le Burgundy alterne avec facilité le moderne et le traditionnel : tissus en soie , mobilier en verre et en chrome, lampes en cristal…Un style contemporain un brin classique, et surtout, chaleureux.
Le bon goût à la française
Afin de célébrer le « bon goût à la française », Le Burgundy accueillera un bar et un restaurant, « Le Baudelaire », dont le nom fait référence aux poèmes des « Fleurs du Mal », représentés sur la gigantesque fresque de Marco del Re. C’est Pierre Daret, qui a évolué entre autres auprès de Guy Martin au Grand Véfour ou de Jean-Pierre Jacob à Courchevel, qui sera à la tête des cuisines du restaurant gastronomique. La cuisine contemporaine proposée piochera habilement dans la tradition parisienne en s’inspirant de la fusion des méridiens. Nul doute, l’hôtel Le Burgundy nous met déjà l’eau à la bouche.
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