Mi-figue, mi-saison

Ou « A la mi-saison, habille-toi comme un thon »

<!– /* Font Definitions */ @font-face {font-family:Times; panose-1:2 0 5 0 0 0 0 0 0 0; mso-font-charset:0; mso-generic-font-family:auto; mso-font-pitch:variable; mso-font-signature:3 0 0 0 16777216 0;} /* Style Definitions */ p.MsoNormal, li.MsoNormal, div.MsoNormal {mso-style-parent:”"; margin:0cm; margin-bottom:.0001pt; mso-pagination:widow-orphan; font-size:12.0pt; mso-bidi-font-size:10.0pt; font-family:”Times New Roman”; mso-ascii-font-family:Times; mso-fareast-font-family:Times; mso-hansi-font-family:Times; mso-bidi-font-family:”Times New Roman”;} @page Section1 {size:612.0pt 792.0pt; margin:70.85pt 70.85pt 70.85pt 70.85pt; mso-header-margin:36.0pt; mso-footer-margin:36.0pt; mso-paper-source:0;} div.Section1 {page:Section1;} –>

Mars. Un mois propice aux giboulées, auxbourgeons en tous genres … et aux fautes de goût. Vous n’avez pas remarqué, vous, qu’en ce moment c’est le grand n’importe quoi de la fashion ? On voit des filles en sandales et doudoune, j’en ai vu d’autres se promener en T-shirt et gros collants épais. Sans rire, hier, j’en ai croisé une qui portait écharpe et gants en laine… avec une mini-jupe jambes nues.

Le constat s’impose : nous ne savons plus comment nous habiller.

C’est l’apanage de la mi-saison, lorsque le Printemps pointe le bout de son nez, mais se fait désirer suffisamment pour que l’on continue de porter nos oripeaux de l’hiver.

C’est l’époque où on peut se laisser tenter par des collants chair, où l’on tente une improbable combinaison robe d’été sur col roulé, où l’on porte du nude alors qu’on a un teint de navet, etc.

Bien entendu, il y a l’équation jean + marinière + trench. Mais il faut bien varier les plaisirs, et comme TOUT LE MONDE est habillé comme ça, on ressent un tout petit besoin de se distinguer des autres.

Et le problème recommence tous les matins. Invariablement, je commence par exiger un silence de mort quand débute la rubrique météo à la radio. (Je ne l’obtiens jamais)

Ensuite, je demande à mon mari comment je vais m’habiller. (Je me fais envoyer sur les roses) (Je crois qu’il n’en peut plus de m’entendre parler anticyclone).

Et je finis, hébétée, devant ma penderie à hésiter entre cachemire et maille, bottes ou peep-toes, à faire des mélanges qui semblent subtils sur le coup, parfaitement ridicules une fois dans la rue.

J’ai l’impression que je n’ai RIEN A ME METTRE.

Help !

Pouvez-vous m’aider ? Comment se sortir de ce cycle infernal ? Comment rester trendy en mi-saison ? Donnez-moi vos trucs !