Voici sans doute le projet le plus pharaonique du moment : la Mile High Ultima Tour. On ne compte, pourtant, plus les projets d’envergure revendiquant le statut de plus grande construction du monde, comme le projet X-Seed de Tokyo ou la Crystal Island de Moscou. Voici qu’apparait le projet d’Eugene Tsui, qui pourrait bien renvoyer dos-à-dos les uns et les autres, avec ce concept de ville-volcan gigantesque inspiré du monde naturel. La ville fait 3200 m de haut – excusez du peu. Elle est conçue suivant le principe (très à la mode) du biomimétisme, avec une structure inspirée en partie par les nids de termites, qui sont les plus hautes structures créées par un organisme vivant. La ville sera ainsi conçue pour résister aux catastrophes naturelles. Elle sera aussi capable de réduire son empreinte énergétique grâce aux énergies solaire, atmosphérique et éolienne, ce qui semble une nécessité vu l’extrême densité urbaine de la ville. Le projet a également une vocation sociale et politique, car il représente une solution face à l’exode rurale de certaines régions du mondes qui, faute de politiques structurelles adaptées, se transforme en urbanisation chaotique. Dans les 7 prochaines années, l’ONU estime ainsi à 22 le nombre de mégapoles dépassant les 10 millions d’habitants. La ville comprendra des plans d’eau sur 12 niveaux distincts, 144 ascenseurs à air comprimé, des voitures électriques fonctionnant au propane et à l’hydrogène… Caractéristiques du projet :
Hauteur: 3 200 mètres.
Nombre d’étages: 500.
Diamètre à la base: 1820 mètres.
Superficie totale: 140 000 000 m2 (14 000 hectares).
Surface au sol: environ 465 000 m2 (46,5 hectares).
Vitesse de l’ascenseur: 20 km/h (10 min pour atteindre le dernier étage).
Population: 1 million de personnes.
Coût: 150 milliard de dollars.
Via Tdrinc