La jupe la plus conne du monde

Publié le 29 mars 2010 par Uneblondedanslaville

J’aime bien craquer mon blé sur les sites de ventes privées, je vous le confesse.

Les bijoux, les produits de beauté, le linge de maison, les fringues, tout y passe.

Le problème de l’achat d’impulsion sur internet c’est qu’on ne peut pas essayer avant de passer en caisse. (notez bien que même en magasin, j’essaie rarement les fringues avant de passer en caisse mais disons que c’est plus facile de vérifier la texture, la couleur et si c’est à peu près à notre taille ou pas)

Du coup, en bonne paysanne raisonnable j’achetais pas de fringues, au début. Trop compliqué si jamais ça ne me va pas

Et puis un jour, je me suis laissée tentée par une robe. Puis deux. Et beaucoup d’autres.

Jusqu’ici, j’ai toujours eu du bol, j’ai rarement été déçue, qu’il s’agisse des produits vendus sur bazarchic ou sur ventesprivées.

Evidemment, cette chance insolente, ce bol de débutant(e),

 ne pouvait pas durer éternellement.

L’autre jour, j’avise une mignonne petite jupe sur Bazarchic :

Comme toujours, j’hésite un peu, la couleur, là, c’est pas un peu trop rose pouffiasse ?

Est-ce que j’ai quelque chose à mettre avec ?

Est-ce que j’oserai la mettre ?

Je finis par craquer.

Quelques jours (voire semaine, c’est sympa chez Bazarchic mais faut pas être pressé) ma jupette arrive à la maison.

Ouahhhh… Elle est belle…

Premier réflexe : je la sors de son emballage et file dans la chambre pour l’essayer et vérifier que ça me va.

Et là, c’est le drame

Pas de fermeture éclaire, juste ces joulis petits boutons à défaire.

« ça va être pratique à tout boutonner et tout déboutonner quand je voudrais la mettre » me dis-je, en bonne feignasse qui se respecte.

Mais…

Le passant est trop serré ou c’est moi qui suis handicapée des mains ?

Puterie de bouton, tu vas te défaire oui ou merde !

Et si j’utilise une barrette pour faire levier sur ce salopard de passant qui refuse de libérer le putain de bouton !

OUAIIIIIIIIIIS ! J’ai réussis ! J’ai défait un bouton !

Ça m’a pris dix minutes et j’y ai sacrifié deux ongles.

Je crois qu’on va en rester là.

Une blonde digne de ce nom ne peut porter un engin pareil.

Vous vous imaginez, vous, emporté par la fougue juste après avoir enfin reçu votre bagouze à vingt plaque et l’acte de propriété, prête enfin à conclure le marché de façon biblique et être stoppée net par des saloperies de boutons qui ne veulent pas s’ouvrir ?

C’est pas possible.