- Alimentation et agriculture biologique : la collectivité joue son rôle. La commune de Lons le Saunier (20000 habitants) met en place depuis plusieurs années une politique de développement de l’agriculture biologique, avec les avantages qu’on imagine, mais dans un but bien précis, celui de protéger les captages d’eau potable alimentant cette bourgade du Jura. En effet, depuis les années 60, la pénurie d’eau des montagnes a obligé la municipalité à puiser dans la nappe phréatique, pollué alors par les nitrates (taux de l’ordre de 30 mg/l). La suite vient tout naturellement, avec la conversion des cantines de la ville pour garantir des débouchés aux agriculteurs convertis au biologique : « Au début des années 1990, le nouveau maire, Jacques Pelissard, passe une convention avec les 15 agriculteurs de la zone, qui s’engagent à améliorer leurs pratiques sur 220 hectares contre des aides. Une décennie passe et les niveaux de nitrates se stabilisent à 20 mg/l. En 2001, pour améliorer encore la situation, Jacques Lançon propose de pousser l’agriculture biologique en utilisant le levier de la restauration municipale. « Notre fonctionnement en régie pour les deux services de l’eau et de la restauration collective nous a beaucoup aidé », explique l’adjoint. La commune persuade un agriculteur de passer au blé bio en lui garantissant un volume d’achat et un prix. Une boulangerie locale accepte également de se certifier pour produire du pain bio. »
Source : Lons-le-Saunier protège ses eaux grâce à ses cantines bio (Les Echos, Matthieu Quiret, 29/03/10)
- La ville idéale ? Au Brésil, La ville brésilienne de Curitiba, capitale de l’état du Parana, n’est pas riche. Mais elle a des idées vertes. Elle est devenue un modèle autour du globe grâce à son gigantesque réseau de transports en commun, copié dans plus de 80 villes dans le monde entier, ses bibliothèques, ses hôpitaux gratuits, son ramassage sélectif des déchets… L’ancien maire, l’architecte Jaime Lerner, livre ses recettes dans Terra Eco.
- La société idéale ? Révélés par le travail d’Eric Julien , ancien consultant en entreprise et fondateur, de l’assocation Tchendukua (parrainée par le comédien Pierre Richard) qui achète des terrains sur les territoires des peuples Kogi (Colombie), les Kogis construisent leur communauté selon un strict respect des contraintes et limites naturelles. Un fonctionnement qui perdure notamment grâce à l’importance qu’accordent ce peuple à l’éducation des jeunes. Source : Le Journal du Dimanche, Plongée au coeur de la tribu Kogi, Jean-Luc Bertet , 19/03/2010