Après un automne très chargé, me voici en ce samedi toute fin seule au fond de ma campagne. Ma fille est chez son père pour le weekend et je peux (enfin) m’installer avec livres et DVD, bouteille de vin et bon souper, pour écouter, enfin, mon propre silence. Temps aussi pour imaginer des mots, des rêves, décrire des envies d’un ami-amant …
Toucher ton corps sans gêne ni retenue
Toucher ton corps sans demander la permission
Atteindre ton cœur, te voir enfin à nu
Atteindre ton cœur, créer enfin une fusion
Mêler ton souffle au mien
Ton hydrogène, mon oxygène, notre essoufflement
De ta physique quantique en passant par ma chimie en chemin
S’allumer jusqu’à l’embrassement
Me perdre dans ton Univers
Pour mieux t’accueillir dans ma bulle
Avoir hâte, avoir peur, être tout sauf terre-à-terre
Sur un fil de fer, moi, la funambule
Toucher ton corps jusqu’à plus soif, et alors
Atteindre ton cœur, échanger nos envies et nos secrets
Toucher ton corps, encore et encore
Pour que les mots enfin perdent tout attrait
Petit essai créé après avoir écouté, en boucle (!), « Chanson pour durer toujours » de Richard Séguin.